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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/329

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BOUQUETS ET PRIÈRES Il nous plaît de citer le début de cette pièce : Rome, où ses jeunes pas ont erré, belle Rome ! Je ne demande pas tes antiques malheurs, Tes siècles admirés, tes sanglantes douleurs ! Ta grande ombre est couchée, elle rêve un gran homme ; C’est le trésor du temps, le temps l’enfantera ; Tes flancs seront rouverts et ton deuil sourira. Dors au bruit des tombeaux dont la poudre frissonne ; Ils se réveilleront. Je n’éveille personne, Moi ; je suis la prière inclinée à genoux, Disant à la Madone : "Ayaz pitié de nous !, Je suis l’aile d’oiseau qui traverse la terre, Et qu’arrête en passant t1 splendeur solitaire ; Je suis le grain de sable à tout vent emporté, Sollicitant aussi sa part d’éternité. 315 37. Les flots plus mollement portent les matelos (PRISON ET PRINTEMPS, AU SPIELBERG). 38. Prompt ramier, fleur des toits, d’où viens-tu ce matin ? (L’ENFANT ET LA FOI, Italie). 39. Vos vers, c’est le printemps : pluie et soleil ensemble (A L’AUTEUR DE MARIE, M. BRIZEUX). Virgile (c’est ainsi que Marceline et Pauline Duchambge avaient surnommé le poète Brizeux) Virgile, dis-je, ne vivait presque jamais à Paris. " C’était, écrit Sainte-Beuve, une nature particulière, une sensibilité poétique, une volonté poétique, plus forte que sa puissance d’exécution et que son talent. Par ses éclipses et par ses absences, il donnait du souci aux deux amies ; Mme Valmore y prenait doublement part, à cause de la sympafhie qu’elle éprouvait pour la tendre Pauline Duchambge, ,. (Sainte-Beuve, Mme D.-V).