manifestait la survivance du premier amour, et sa fraîcheur, dans un cœur de cristal.
4. Sur la terre où sonne l’heure (LES CLOCHES ET LES LARMES).
5. Hirondelle ! hirondelle ! hirondelle ! (UN CRI).
Marceline envoya cette poésie à Duthillœul, son fidèle ami douaisien, en l’accompagnant de ces quelques mots émouvants : « Vous comprendrez pour la pl… (illisible) l’amertume qui coule encore dans tous mes souvenirs relatifs à mon frère. Il m’est resté plus cher que s’il avait été puissant et riche. Son épreuve a été bien dure, et bien peu d’honneurs ont consolé cet homme ! Comment voulez-vous que j’oublie que vous l’avez regardé avec vos bons yeux sans dédain ? Allez, Monsieur Duthilloul, il s’en ressouvient, où il est ; et Dieu s’en ressouvient aussi, comme je l’ai dit à Monsieur Dubois qui m’a redit ses dernières paroles ! C’est pourquoi je vous envoie cette sorte de ballade sauvage qui m’est sortie du cœur en pensant à tout cela ! » (9 juillet 1855. Lettre inédite de la Bibliothèque de Douai).
La collection d’où nous avons extrait ce billet, nous apprend encore que Marceline envoya la même poésie à Pauline Duchambge, le 15 janvier 1856 ; elle l’intitulait alors : Cri dans l’air.
« Tu dis, chère âme fidèle, que la poésie me console. Elle me tourmente, au contraire, comme une amère ironie. C’est l’indien qui chante tandis qu’on le brûle… »
Enfin, dans l’Album n° 4 de la collection de Douai, Marceline intitule cette poésie : Un cri vers l’Orient !
6. Va-t-il écrire à sa maîtresse (LA FEUILLE VOLÉE).
Dans l’Album nº 3 de la collection de Douai, cette poésie porte le titre : Billet volé par un oiseau.
7. Veux-tu connaître l’avenir (SIMPLE ORACLE).