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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/363

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POÉSIES INÉDITES DE 1860

8. Orages de l’amour, nobles et hauts orages (LES ÉCLAIRS).

9. J’ai voulu, ce matin, te rapporter des roses (LES ROSES DE SAADI).

Cette poésie fut écrite sans doute pour Sainte-Beuve, qui venait de rendre un grand service aux Valmore ; Marceline l’en remercie dans une lettre du 22 février 1848 :

« Voici ce que je pourrais vous dire, véritable Saadi de nos climats : " J’avais dessein de vous rapporter des roses ; mais j’ai été tellement enivrée de leur odeur délicieuse qu’elles ont toutes échappé de mon sein. »

« Si vous saviez quelle détresse cachée vous venez d’adoucir, vous tressailleriez dans votre âme d’une joie divine. Je tremblais quand vous m’avez quittée. Je n’ai pu vous rien dire. Vous étiez aussi très ému, je le crois, et vous deviez l’être, même ignorant l’étendue de la peine que vous veniez secourir. Un pauvre athée n’eût pu résister à cette preuve de l’existence de Dieu. » (Spoelbergh de Lovenjoul, Sainte-Beuve inconnu).

10. Les rumeurs du jardin disent qu’il va pleuvoir (LA JEUNE FILLE ET LE RAMIER).

Sainte-Beuve écrit fort justement du dernier vers (Amants, vous attendez ! de quoi vous plaignez-vous ?) : « Ce dernier vers n’est-il pas un vers oublié de La Fontaine ? » (Causeries du Lundi, XIV).

11. L’eau nous sépare, écoute bien, (L’ENTREVUE AU RUISSEAU).

Cette poésie avait paru dans le Chansonnier des Grâces de 1830 et dans l’Hommage aux Dames de 1833, accompagnée de la musique de Paër.

12. Fontaine, fontaine… (L’IMAGE DANS L’EAU).

13. Pitié de moi ! j’étais l’eau douce (L’EAU DOUCE).