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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/409

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POÉSIES INÉDITES DE 1860

POÉSIES INÉDITES DE 1860 395 Marceline envoya ce poème à Girardin, en l’accompagnant des lignes que voici : "Je confie ces vers à votre chère loyauté ; si vous ne les trouvez pas dignes de cette belle pleurée, il ne faut pas les donner. Ce que j’ai souffert en les écrivant ne me serait pas compté. Ce n’est pas pour vous que je dis cela ; car vous êtes trop porté à pardonner tout à ceux qui pleurent !, , Dès que Michelet eut lu ces vers, il adressa ce billet à Marceline : " 22 novembre 1855. La voilà sauvée, Madame ! Une ligne de vous, c’est l’immortalité. Le sublime est votre nature ; mais vous avez été des plus intrépide en la montrant au foyer même. Nous vous baisons la main, tout émus de ce grand cœur. J. Michelet (Lettre publiée par A. Pougin). 12’M. Georges Heilbrun possède l’exemplaire des Poésies de 1860 qui a appartenu à Emile de Girardin. Cet exemplaire est relié en chagrin violet et frappé sur les plats d’un G. gothique. Le texte du volume est corrigé en un endroit, en un seul ; c’est au premier vers de la présente pièce qu’on lit après la correction : "La mort vient de fermer les plus beaux yeux du monde 91. Cette rose ravie aux roses du jardin (LA ROSE EFFEUILLÉE, de Cowper). Cette pièce avait paru dans le Chansonnier des grâces de 1829, sous le titre:La rose de Cowper; on la retrouve dans un album de Douai, mais avec de nombreuses variantes. Ondine Valmore a traduit des poésies de W. Cowper. Dans les papiers de Marceline qui appartiennent à la Bibliothèque de Douai, on conserve la traduction en vers qu’Ondine fit d’une pièce de Cowper : Jacques Boulenger l’a publiée dans le Secret de Mar- celine (page 298). 92. Attiré vers le ciel par d’invisibles charmes (MADAME HENRIETTE FAVIER). 93. Cáche-les dans ton cœur, toi dont le cœur pardonne (A MA SŒUR CÉCILE).