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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/53

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POÉSIES DE 1820 m’a été d’aller à la campagne ; il ne me fallait rien moins que l’impossible pour m’empêcher d’aller la voir plus tôt, (1). Le recueil de 1820 est, comme nous l’avons dit, une SE- CONDE ÉDITION ORIGINALE des Poésies de Marceline. Une an- nonce du Journal de Lyon (16-17 mai 1821) nous apprend qu’il a été publié à 4 fr. 50. Ce recueil adopte une disposition légèrement différente de celle du volume de 1819 ; et il a été augmenté de 24 pièces nouvelles dont voici le détail : QUATORZE ÉLÉGIES (1 — 14) : 39 1. Hélas ! que voulez-vous de moi (LES LETTRES). 2. Presse-toi, vieux berger, tout annonce l’orage (PHILIS). 3. Te souvient-il, ô mon âme, ô ma vie ! (LA PROMENADE D’AUTOMNE). 4. L’air était pur, la nuit régnait sans voiles (LES ROSES). 5. Le soleil brûlait la plaine (LE RUISSEAU). 6. Inexplicable cœur, énigme pour toi-même (LA PRIÈRE PERDUE). 7. Reprends de ce bouquet les trompeuses couleurs (LA COLÈRE). Marceline écrivait de Bruxelles au libraire Louis, le 9 dé- cembre 1818 : "Quant à l’élégie de la Colère, singulier titre, en effet, vous ne l’imprimerez pas, n’est-ce pas vrai ?, ,. Si, conformément aux désirs de Marceline, Louis ne publia pas la Colère en 1819, il la donna dans l’édition de 1820. Cette élégie, publiée à nouveau dans le recueil de 1822, change de titre dans les Élégies de 1825 pour s’intituler : A l’Amour. 8. Prête à s’élancer joyeuse (L’HIRONDELLE ET LE ROSSIGNOL). (1) Inédite (Collection H. de Favreuil).