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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/54

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40 POÉSIES DE 1820 Cette poésie figure dans l’Album manuscrit n° 6 de la Bibliothèque de Douai, sous le titre : Le Rossignol ; elle y est datée de " Bruxelles, avril 1819 „. L’Hirondelle et le Rossignol est dédiée" à M. Arnaud, ,. Vincent-Antoine Arnaud (1766-1834) s’était acquis une grande réputation par ses tragédies, ses co- médies et surtout par ses fables. 9. Toi, dont jamais les larmes (A DÉLIE, IV). Il est vraisemblable que cette élégie fut écrite entre le 10 avril 1816, date de la mort du fils de Marceline, et le 4 sep- tembre 1817, date à laquelle la poétesse épousa Prosper Val- more. Elle l’avait écartée de son recueil de 1819 pour des rai- sons de convenance ; mais le libraire Louis exigeait si instam- ment de nouveaux textes que Marceline dut se résigner à publier tous les vers qu’elle avait écrits jusque là. 10. Comme un enfant cruel tourmente la douceur (LE MIROIR). 11. J’ai tout perdu ! mon enfant par la mort (LES RE- GRETS). 12. Que je suis heureuse avec toi ! (LA JEUNE ÉPOUSE). Marceline fait allusion dans cette pièce à la mort de sa fille Junie, décédée à l’âge d’un mois, le 22 juillet 1818. 13. Que fais-tu, pauvre Hélène, au bord de ce ruisseau ? (LES DEUX BERGÈRES). Voir sur cette pièce la lettre écrite de Bruxelles par Mar- celine le 6 octobre 1818 et publiée plus haut. 14. Me voici… je respire à peine (LA JOURNÉE PERDUE). L’élégie de l’édition de 1819, C’est en vain que l’on nomme erreur (LE PRESSENTIMENT), a reparu entre temps dans la Guirlande des Dames de 1820, et dans l’Hommage aux Demoiselles de 1820, sous la signature "Mlle Desbordes „.