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bien décrits par M. Glénard ; on cherche à déterminer les contours de l’estomac, sa situation, celle du pylore.

Normalement, on ne sent rien. Mais cette exploration fournit d’autres renseignements concernant l’état de sa sensibilité, la résistance même de ses parois ; on provoque souvent des gargouillements ou autres phénomènes acoustiques d’une certaine importance. Il est bon de s’aider, pour ces diverses recherches, non seulement de l’extrémité des doigts portés en différents sens, mais encore du bord cubital de la main qui, lorsque l’estomac est plein de liquides ou d’aliments, peut sentir nettement les contours de sa grande courbure.

Ajoutons que, pour tirer de cette méthode tout ce qu’elle peut donner, il faut parfois un adjuvant qui est aussi très utile, souvent indispensable, même pour la percussion : c’est l’insufflation, ou encore le remplissage de l’estomac avec un liquide.

Enfin, les variations de position du malade (décubitus latéral, station verticale) peuvent être des corollaires de cette exploration.


II

CLAPOTAGE — SUCCUSSION — AUSCULTATION

La recherche du clapotage est faite par une sorte de palpation. Avec l’extrémité des doigts réunis, ou mieux avec le bord cubital de l’extrémité de la main, on imprime à la paroi stomacale de brefs mouvements : c’est une