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Page:Chatauvillard - Essai sur le duel, 1836.djvu/15

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6° Le fils peut prendre la défense de son père, trop faible pour répondre à une offense, si l’adversaire est plus rapproché de l’âge du fils, que de celui du père, et que ce dernier ait 60 ans au moins ; il se met au lieu et place de la personne offensée et profite de ses droits. Le fils ne peut se mêler de l’affaire de son père, si ce dernier est l’agresseur.

7° Il peut y avoir des offenses graves qui entraînent avec elles la nécessité d’une représailles subite ; mais, en règle générale, il faut toujours éviter ces prises où la violence seule peut nous entraîner. Il n’y a pas nécessité, pour se battre, d’avoir une lutte, et une lutte entraîne nécessairement un duel à outrance.

8° Il y a différents degrés dans les offenses, que nous classerons ainsi : L’offense. L’offense avec insulte. L’offense avec coups ou blessures. Dans ces trois cas, l’offensé n’a pas les mêmes privilèges.

9° L’offensé choisit les armes, qui deviennent celles de l’agresseur.