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Les Ribaud

mortellement blessés, deux autres légèrement atteints et cependant les balles continuaient à siffler à leurs oreilles.

Indignés, sans doute, de se voir ainsi tenus en échec, ils se remirent à cribler de projectiles le point de la côte d’où les deux patriotes ripostaient si courageusement. Puis, tout à coup, sous le commandement du capitaine, toujours à cheval en avant d’eux, ils reprirent leur marche.

La position devenait sérieuse, car la disproportion exagérée des combattants était presque compensée par l’avantage exceptionnel qu’avaient le docteur Ribaud et François de commander toute la montée, tout en se tenant absolument à l’abri.

— Allons, François, visons bien, dit le docteur Ribaud. Ensemble.

Tout s’était abattu cette fois, cheval et capitaine et nos deux patriotes poussèrent