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lavés, des hiéroglyphes offraient des rébus
obscènes aux méditations des locataires. Plu-
sieurs petites portes entouraient les paliers
étroits ; mais, au troisième, une bouffée d’air
frais arriva. Une passerelle, qui prenait à mi-
étage, conduisait à une autre porte, après.
avoir longé une cour étroite et profonde
comme un puits sur laquelle donnaient les
fenêtres d’une maison mitoyenne. On y avait
tendu des cordes chargées de hardes ; derrière
les vitres salies on distinguait des mobiliers
boiteux ; et, de-ci de-là, une figure de femme
occupée à éplucher des légumes ou penchée.
sur son aiguille. A mesure qu’elle approchait
de la rue, Geneviève percevait une discordante
rumeur. Elle entendit un bruit de gifles, des
pleurs d’enfants, et son cœur se serra, car elle
avait connu les maisons des riches où les tapis
étouffent le bruit des pas et des querelles, où
la lumière inonde les murs tapissés d’étoffes
claires…
Elle eut bientôt trouvé le boulanger et le
fruitier et remonta vite, désireuse de retrouver
la tranquillité de sa chambrette. Elle s’arrêta
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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE