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Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/131

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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE

126 vous assure. J’ai bien vu qu’il était trop étroit. - Alors, fallait pas le coudre. A une autre. Plus âgée, la seconde ouvrière tendait son corsage et, dans ses mains ridées, s’épanouis- sait un petit bouquet de violettes offert en pro- pitiation. - Posez ça, la mère. Allons, ça va à peu près. Mais vos agrafes fichent le camp. Et les mains dures de mademoiselle Marthe firent sauter les crochets hâtivement cousus dans le métro. Heureuse d’en être quitte à si bon compte, la vieille s’en alla près d’une table, tira de sa poche du fil et des aiguilles et se mit en devoir de recoudre ce que les doigts de la première avaient fait sauter. Celle-ci aperçut Geneviève qui n’osait approcher. - Et vous, qu’est-ce que vous voulez ? Présenter un modèle, madame. Faites voir. Les sourcils froncés, la grande femme dévi- sageait la nouvelle arrivée ; d’un mouvement