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Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/148

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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE
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drons une tasse de dormir. - de cacao avant d’aller Ah ! flute, il est bon ton cacao : de l’eau brune où tremper son pain ! « Marie trempe, Marie trempe ton pain… » Ouf ! j’en ai assez de cette vie-là ! - Et laquelle veux-tu donc ? Tiens ! si tu crois que je me suis mise modiste pour laitonner des formes toute ma vie ! D’abord j’ai du goût je passerai bientôt garnisseuse. - Oui, si tu veux, bientôt les mauvais jours seront passés et oubliés ! Oubliés ! Ah ! non, par exemple. Et puis, ils reviendront. Tu auras du chômage, j’en aurai aussi. C’est pas gai d’être ouvrière, tu sais, et de se cuire le teint sous les lampes à pétrole… Puisque nos parents n’ont pas pu nous. donner de l’instruction ! Oui, je t’entends, ma grande. Perds pas ton temps, va ! Elle renversa au dossier de sa chaise son buste épanoui ; ses mains palpaient l’or abon-