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rebuffades des jeunes ! Et puis je dis ça : « ne
plus se réveiller ! », et au fond, voyez-vous…
l’hôpital, la bière de bois blanc, la terre
humide, j’en ai plus peur encore que de la
misère. La misère au moins, ça me connaît !
Voyons, mère Hardouin, ne vous faites
pas de la bile comme ça. Bientôt vous pourrez
entrer dans un asile et vous y vivrez comme
une princesse, sans rien faire. D’ici là, ne
vous gênez pas pour prendre une ouvrière
quand vous en aurez besoin ! Bonsoir.
Bonsoir et merci ! Ah ! vous et le père
Morin, vous êtes des bons anges.
D’un pas plus lent l’ancienne plumassière
redescendit. Si elle n’avait pas Clémence, elle
serait, comme la vieille Hardouin, obligée de
faire du boa toute la journée et non pas à ses
heures de liberté seulement. Le travail de
Clémence seul les maintenait au-dessus de la
misère ! Et ce travail semblait chaque jour
davantage au-dessus des forces de sa fille ! Elle
soupira : << Oh !
que l’existence est dure aux
femmes honnêtes ! >>
Maintenant, elle se trouvait devant sa porte
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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE
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