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Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/161

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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE

156 Qu’est-ce que vous voulez encore ? De l’ouvrage ? il n’y en a pas ; non, pas même avec le bouquet, petite sotte ! J’peux t’y en fabriquer des demandes de corsages, moi ? Ah ! ça vous contrarie donc bien ? Attendez. Oh ! pas de larmes, n’est-ce pas ; les larmes m’agacent. Voyons Adèle, montez à la manu- tention. Il y reste encore deux ou trois paquets, vous en descendrez un. On verra si madame veut le prendre, car vous êtes des fois diable- ment difficile, ma petite. En « morte » vous savez, faut savoir se contenter. Tiens la mère Renaud aussi. Oh ! inutile d’insister, il n’y a plus rien. Madame Renaud ne bouge pas. Elle a son idée. Son dernier petit tousse depuis trois jours ; il a besoin de sirop, c’est sûr ; elle passera chez le pharmacien au retour. - Adèle revient avec un paquet. C’est des « cinq sous » dit-elle. Geneviève a pàli ! Elle connaît les « < cinq- sous » : déjà une fois, elle en a fait. Ils demandent presque autant de travail que les « huit-sous ». Ce n’est pas avec cela qu’elle