Aller au contenu

Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/218

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XI


À l’heure où Geneviève lui écrivait, Marguerite faisait sa malle dans l’appartement qu’elle occupait avec sa mère et son frère dans une maison de la rue d’Assas, en face du jardin du Luxembourg.

Elle venait de terminer sa première année d’études en médecine et s’apprêtait à fuir la ville où l’atmosphère devenait suffocante. De sa fenêtre ouverte, elle apercevait les beaux marronniers du jardin dont les frondaisons prenaient déjà sous le soleil de juillet, les teintes roussâtres de l’automne. Le ciel lourd, voilé de gris, s’appesantissait sur la cité. Ah ! qu’il