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Page:Compain - La vie tragique de Geneviève, 1912.pdf/286

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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE

Elle a de l’ouvrage tant quelle en veut, et du bon !

Il sourit : quelle brave petite femme elle fait !

Enfin trois heures ont sonné ! Elle lui laisse les petites douceurs dont il ne connaîtra jamais le prix. Elle le quitte après lui avoir donné le baiser le plus tendre, adressé un regard où il ne lit plus que le regret de le quitter.

Combien de fois ce supplice se renouvellera- t-il ?

Ah ! elle n’avait pas prévu ça : que l’infâme caprice de l’autre empoisonnerait jusqu’à leurs derniers revoirs. Elle sait bien que son mari ne guérira pas ; mais aujourd’hui, on lui a ravi jusqu’au désir d’espérer en l’impossible guérison !