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Un bruit de porte qu’on referme le tira de
ses réflexions. Il s’approcha de la fenêtre,
souleva le rideau. C’était Geneviève qui s’en
allait attendre Marguerite.
Alors, à pas de loup, il sortit de la pièce.
Nul bruit dans le vestibule. Armandine seule
était dans la maison, occupée à la cuisine sans
doute. Personne ne le verrait. A grandes
enjambées, mais sur la pointe du pied, il
enfila les escaliers jusqu’au second étage. Un
instant, il s’arrêta devant une petite porte,
tourna la poignée avec une délicatesse de
cambrioleur et se trouva dans la mansarde
claire et proprette, dont le petit lit de Gene-
viève occupait la moitié. Là, sur la cheminée,
il y avait deux cadres. A pas feutrés, il s’ap-
procha. Oui, il connaissait ces deux photogra-
phies.
De l’une jaunie et fanée par le temps, il
avait aussi possédé un exemplaire, jeté au feu
dans un jour de colère : c’était celle de sa
maîtresse ; l’autre, toute neuve, c’était celle
que Marguerite avait fait faire l’an dernier
dans sa première toilette de bal. Mais était-ce
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LA VIE TRAGIQUE DE GENEVIÈVE