Page:Conrad - Typhon, trad. Gide, 1918.djvu/134

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c’eût été l’attitude correcte dans quelque sport nouveau.

Pour se maintenir en place, il appuyait son épaule contre la cloison blanche, un genou fléchi, un chiffon passé dans sa ceinture et pendant sur sa hanche. Ses joues imberbes étaient barbouillées et rougissantes et la poussière de charbon sur ses paupières, semblable aux coups de crayon d’un maquillage, rehaussait l’éclat liquide de ses yeux et donnait à son jeune visage un aspect féminin, exotique et troublant.

Quand le navire tanguait il tournait la petite roue avec des mouvements précipités.

— « Devenu fou, » reprit soudain la voix du capitaine Mac Whirr dans le porte-voix. « S’est jeté sur moi… à l’instant. Obligé de l’assommer… à la minute. Vous avez entendu, M. Rout ?

— Diable ! » grommela M. Rout. « Attention, Beale ! »

Son cri résonna, semblable à l’appel éclatant d’une trompette d’alarme entre les parois de fer de la chambre des machines.