Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/114

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CANZONE II.

Plaintes anières. Reproches à des yeui qui l’ont trompe.

(Doit 0U» Wot£8.)

Hélas ! faux sourire, pourquoi as-tu trahi Mes Yeux ? Et Que T’ai-je Fait, que tu m’as rendu une si barbare trahison ? Les Grecs EusSent Déjà écouté Mes Paroles. Toutes les autres dames savent, et tu sais qu’un imposteur n’est pas digne de louanges. Tu sais bien comment se réjouit Le Pauvre Coeur De Celui Qui Est Dans L’attente. Je vais espérant, et ne prends aucun soin de moi : hélas ! quels malheurs Et

QUEL SORT DÉPLORABLE SONT RÉSERVÉS à Celui

qui perd son temps à attendre, et ne touche jamais de verte fleurette !

JE ME PLAINS, O TENDRE COEUR, DE TOI D’A

Bord, qui, pour un coup d’œil victorieux, ne devrais pas avoir perdu la raison ; néanmoins il me plaît qu’au moment des chocs (des regards),

IL S’EN ÉLÈVE TOUJOURS D’EN BAS CONTR1 MOI

(chocs), dont puissé-je mourir, sur ma foi, quand ils me déplaisent trop fort : Hélas ! malheureux ! je suis puni, et n’ai commis aucune