Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/200

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et je n’affecte rien autre que de la voir, (elle) qui est le repos de ma vie.

Tu me parais, Canzone, si belle et (si) nouvelle, que je n’ai point la hardiesse de te proclamer mienne. Dis qu’Amour te fit, — si tu veux bien dire, — dans le milieu de mon cœur, qui éprouve son pouvoir. Il veut (Amour) qu’à son nom seul tu ailles à ceux qui sont parfaitement les siens, bien qu’ils soient rares. Tu (leur) diras : « Je viens demeurer avec vous ; et, je vous (en) prie, que je vous sois agréable, au nom du Seigneur par qui je suis envoyée ! »