Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/219

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SONNET XI.

Sur certains autres membres de la famille Bicci.

Bicci, nouveau fils de je ne sais qui, — à moins que je n’interroge ma dame Tessa, —tu t’es déjà passé par le gosier une telle quantité de choses que, forcément à cette heure, il te faut voler le bien d’aulrui !…

— Et, en effet, (ils) se gardent de lui les gens qui ont la bourse au côté dont il s’approche, disant : « Celui qui a la race fendue est dans toutes ses allures un escroc et un larron. »

Et tel, par son fait, gît sur sa triste couche, dans la crainte qu’il (le larron) ne prenne pour l’entonner tout ce qui lui appartient (à l’autre). —

De Bicci et de ses frères je puis dire que, par leur sang saturé de mal (de vices), ils semblent donner à leurs femmes de délicieux beaux-frères !