Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/255

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mélange de divers éléments… les planètes, chez Dante, servent aussi de demeure aux anges, archanges, trônes, dominations, etc. (Voir la noie de la canzone VII du liv. III.)

SonnetXviii (page 98).

Nous voyons apparaître dans ce sonnet lu Bolonaise, une des amantes qui ont fait dire que Dante n’était pas ennemi du beau sexe. — Un Italien (Ubaldo di Bastiano da Gubbio), dans un ouvrage latin sur la mort, intitulé : de Teteuielogio, introduit une des Parques, qui lui dit que « la Luxure est celle qui empoisonna Dante de ses baisers adultères. » Notre poëte est assurément plus loin de cette accusation que de l’assertion de M. Ferdinando Arrivabene, qui dit que « Béatrice fut le premier et le dernier penser de Dante. » — Il y a une distance entre l’ardeur et la luxure.

Le Tasse, en citant, dans un dialogue sur la poésie, ce sonnet, dont le premier vers est :

ci Ahi lasso, ch’io crcdea trovar pietate, » le donne avec cette variante :

« Ahi lasso, non credea trovar pietate. »

Ballade vi (page. 99).

On peut remarquer, en passant, les deux premiers vers de la seconde stance de cette ballade, comme riches de couleur et surtout pleins de grâce : «Dans le milieu de mon esprit resplendi ! une lumière des beaux yeux dont je