Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/256

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suis épris… » — C’est partout la suprême puissance de l’expression.

Ballade vu (page 99).

Ici Dante se plaint de la rigueur d’une Dame, « autour des yeux de laquelle se meut toujours l’image de la plus grande cruauté. » Cette pièce ferait-elle allusion au salut que, dans le premier livre, Béatrice refuse à Dante ? ou bien n’est-elle qu’un jeu poétique de diseur d’amour, comme ceux auxquels il se livrait avec son ami Guido Cavalcanti ? ou bien encore est-ce un reproche direct a une Dame dont il sollicitait l’amour ?… On a le cboix dans la solution de ces trois questions.

Sonnet xix (page 101).

Ce sonnet est encore attribué par Niccolo l’illi a soi’ compatriote messire Cino da Pistoja. — Nous en verrons d’autres encore. Toutes les rimes qui sont dans ce cas se trouvent comprises, par Zatta, dans son édition de 1758, parmi celles de Dante.

Sonnet xx (page 102).

C’est évidemment à Béatrice que doit se rapporter ce sonnet, si plein de douce émotion et de tendre douleur. — Il interroge les dames, qui lui répondent dans les deux dernières stances.

Voir, dans l’intérêt du poëte, la note suivante