Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/284

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Sonnet iv (page 169).

Sonnet obscur, parce que, pour le comprendre, il faudrait avoir la missive a laquelle il fait réponse. La vierge dont il y est fait mention n’est bien certainement pas autre chose que la lettre, la missive, la réponse, — ce sonnet, en un mot, — que Dante envoie à son correspondant. — Mais elle est remplie d’allusions aux choses que la missive de Brunetto doit renfermer, et sans ce premier texte, adieu la clarté !

Tout porte a présumer que le Brunetto en question est Brunetto Latini, le maître chéri de Dante, et que nous retrouverons plus tard.

Il est dit, dans la troisième stance de ce sonnet, que « beaucoup de frères Albert comprendront… » Il est probable que les lecteurs voudraient bien être comme les frères Albert… et nous aussi !

Canzone i (page 170).

Nous retrouvons dans cette canzone une ancienne connaissance ; car nous aimons à croire que les lecteurs de notre Introduction se souviennent que c’est celle-là dont nous leur avons donné la traduction ligne pour vers. Cette première traduction a été donnée, comme nous l’avons dit, pour rendre possible une comparaison entre les tournures de l’original et celles que nous avons employées pour le rendre. Nous engageons sincèrement le lecteur sérieux à faire ce petit travail, dans lequel il ne trouvera