Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/286

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doivent toujours se ressembler entre elles. — M. Artaud a fait sur Canova et son admirable modèle une note extrêmement curieuse, qui se trouve a la fin du chant x du Purgatoire, de sa traduction de la Divine Comédie.

Dans les Rime aniiche, cette canzone se trouve indiquée comme étant d’un auteur incertain. — Monti, en commentant le mot induare, dit encore que « cette canzone, que l’on rencontre parmi les Rimes de Dante, a tout l’air du style de Fazio, à qui réellement un manuscrit très-rare la restitue. >> — Pour peu que les commentateurs continuent à y aller de ce train, de toutes les Rimes de Dante, il ne restera bientôt que le titre 1

Le treizième vers de la treizième stanco ressemble au dernier de la Divina Commedia : « …USole, e l’allreslelle, le Soleil, et les autres étoiles. » — Ce mot autres étoiles nous est expliqué, une note précédente (page 268) ayant dit que souvent Dante appelait le soleil la grande étoile. (Voir la note suivante.)

Canzone il (page 174).

Dans le premier vers de cette canzone, Dante appelle précisément le soleil, non pas la grande, mais : « La belle étoile qui mesure le temps. »

Cette canzone, qui avait été, comme tant d’autres, attribuée par Pilli à Cino daPistoja, fut retirée à ce dernier et donnée à Dante. Le professeur Ciampi l’a restituée à Cino, sans citer le manuscrit qui l’attribue a l’un ou à l’autre des deux —Un ancien manuscrit du Vatican, qui est la copie d’un autre plus ancien, l’assigne à Guido