Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/300

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du sujet traité laisse forcément placer sur la pièce un pan de voile, a travers lequel la netteté de la pensée et de la forme disparaît quelque peu. — La dernière slance de celui-ci en est la partie la plus franchement saisissable. En voici le texte :

« E non a contastar sua g’ aziosa ovra (’PAmor), Che nulla cosa gli é incontro possente, Volendo prendere om con lui battaglia. »

Le principal commentateur des Rimes se repose à partir de cette pièce. — Y a-t-il chez lui si grand doute au sujet de l’authenticité, qu’il juge à propos de cesser son travail ?… Nous ne saurions le dire. Cependant plusieurs des pages à voir portent encore un cachet reconnaissante.

Sonnet vi (page 205).

Nous renvoyons en toute humilité ce sonnet a la partie de la note précédente qui peut le plus justifier l’obscurité de certaines pièces. La première stance se comprend encore et a même un certain charme d’élévation familière ; mais, passé cela, le fil du labyrinthe se casse, elle pauvre traducteur court vainement après la pensée, la chose que l’auteur a fait enlrer dans le cadre de son sonnet !… — C’est bien fait pour celui qui tenteI II faut être puni par où l’on a péché.

Ballade i (page 206).

Lày sans aucun doute, nous retrouvons Dante. — Ce « souvenir du doux lieu et des fleurs suaves, qui entourent sa pensée d’une couleur nouvelle, » nous semble hardi a la