Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/308

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xxxie chant du Purgatoire, n’était qu’une simple figure

du parti Blanc (ou Gibelin). Voici à ce sujet quelques lignes du savant professeur

Ozanara, qui ne donneront point de démenti à ce que nous avons avancé nous-même dans les différentes notes qui précèdent : «… Son extrême sensibilité, quoique protégée par le souvenir de Béatrice, résistait mal aux séductions de la beauté : le recueil de ses compositions lyriques a gardé la trace de ses affections passagères, qu’il essaya vainement de voiler à demi par d’ingénieuses interprétations. » — Nous craignons beaucoup que, pour la mémoire d’amant qu’a laissée notre poëte, il n’y ait guère moyen de révoquer en doute ces déviations de son cœur, et nous souhaitons bonne chance a Dionisi avec son hypothèse de tout à l’heure !

Sonnet xv (page 216).

Sonnet un peu alambiqué, dans lequel on voit l’attachement sincère de l’élève pour son maître. Dante y remercie Brunetlo Latini, auteur du Trésor, du soin qu’il a pris de l’initier aux premiers éléments des sept arts (le trivium, ou : la grammaire, la rhétorique et la dialectique ; — le quadrivium, ou : l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique).

Dans un des chapitres du Convito, on voit que Dante n’avait pas la prétention de savoir le grec. Cependant, il ne l’ignore pas entièrement ; un autre chapitre du même Convito nous montre des élymologies adroitement citées,