Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/309

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

et le vers huitième de ce sonnet prouve que Dante dégrossissait un peu cette riche langue d’Homère :

. . . .car figliuol si repente S’avaccia ne lo stil greco e francesco. »

Il fallait bien que cela fût un peu pour que Dante le dit. Dans le premier passage indiqué du Convito, le Florentin fait de la modestie ;… ce n’est pas par laque Dante a le plus péché.

Sonnet xvi (page 217).

Conclusion grave et gracieuse en même temps pour ce recueil 1 Dante prend deux choses, les personnifie, en fait deux Dames et en devient amoureux. L’une de ces deux choses est la Beauté, l’autre la Vertu. — On doit savoir à quel degré Dante chérit la piemière… par bonheur que, pour établir une espèce de compensation, la seconde ne lui tint pas non plus toujours rigueur !

Ce sonnet est d’une venue assez franche et saisissante. — Chacune de ces deux personnes différentes est étonnée, et se « demande comment un cœur peut demeurer enire deux Dames avec un amour parfait’ ! » La dernière slance du sonnet répond à cette question d’une manière victorieuse :

ci Risponde il fonte del gentil parlare Che amar si puô Bellezza perdiletto, E amar puossi Virlù per alto oprare. »

Plusieurs auteurs ont donné le portrait du vieux paire Alighieri. — Avant de clore ces notes, où nous aurions peut-être pu le placer, qu’on nous permette de reproduire