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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/38

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MARGUERITE DE LORRAINE

tiques de la piété, elle avait acquis l’habitude de marcher en la présence de Dieu, et faisait exactement chaque jour d’assez longues méditations. Ni les sécheresses ni les aridités spirituelles ne la décourageaient, et sa persévérance lui préparait les vives consolations qu’elle goûta plus tard dans ce saint exercice. Déjà les prospérités de la terre, lui semblaient trompeuses ; déjà les joies du siècle lui apparaissaient pleines de fatigues et de déceptions. La fréquentation du monde lui eût été insupportable si elle n’y eût conservé le désir et l’espoir d’y faire du bien. Aussi toutes ses démarches se proposaient-elles d’étendre ou de fortifier le règne de Dieu dans les âmes.

Plusieurs se croient exempts de reproches