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MARGUERITE DE LORRAINE

Marguerite se dévouait avec une nouvelle activité au soulagement de toutes les misères. Quand un malheureux venait frapper à la porte de son château, il était toujours bien accueilli ; pour lui, la porte n’était jamais fermée, les instructions étaient formelles ; les domestiques devaient le recevoir avec politesse, avec déférence même, et se hâter de prévenir la duchesse, qui interrompait, pour lui donner audience, ses repas et ses prières.

Non-seulement elle faisait d’abondantes offrandes aux députés des ordres mendiants, à ces fervents religieux devenus volontairement pauvres par amour pour Jésus-Christ, mais elle avait pris la résolution de ne jamais refuser à personne une aumône. La