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MARGUERITE DE LORRAINE

sans vous enquérir d’autre chose. — Ô mon ami, répondit Marguerite, béni soit le nom de Dieu, et bénie soit aussi votre âme ! car cet argent me vient à point pour mes seigneurs (elle appelait ainsi les pauvres), auxquels je le distribuerai pour l’amour de Dieu. »

Les actes d’une charité héroïque abondent dans cette sainte vie. On les rencontre en quelque sorte à chaque pas : pour les citer tous, il faudrait écrire un gros volume ; nous nous bornerons à raconter quelques traits empruntés à diverses époques.

Régente du duché, elle consacrait déjà beaucoup de temps à l’exercice de la miséricorde. Avant et après la messe, elle avait coutume d’aller soigner les malades. « Quand