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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/95

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CHAPITRE IV

il me souvient, disait-elle, des paroles de mon Père céleste : « Ce que vous ferez au moindre de mes frères pour l’amour de moi, vous le ferez à moi-même, » je voudrais obtenir la grâce d’employer tous les jours et heures de ma vie à le servir en ses membres. »

Partout où elle passait, la duchesse s’informait des besoins à secourir, visitait les indigents et leur laissait de généreux secours. Dans ses résidences, elle envoyait son médecin aux malades, payait les remèdes, et se chargeait de tous les frais de ce service.

À Château-Gonthier, à Argentan et en d’autres villes, on la vit souvent donner à dîner aux pauvres, se ceindre d’un tablier et les servir de ses mains.