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CHAPITRE IV

emplâtres et les bandages pour panser les plus vilaines plaies. Le cœur bondissait à ses demoiselles, qui détournaient leur vue de ces tristes spectacles. Elle, d’un visage riant, d’une voix naturelle, de ses mains secourables, sans jamais témoigner la moindre répugnance, maniait, embrassait, servait ces pauvres malades ; et cela, le plus souvent à genoux, la larme à l’œil, ainsi que son grand aïeul notre saint Louis… »

Une femme dont le visage était rongé par un cancer inspirait autour d’elle un éloignement invincible ; elle s’adresse à Marguerite pour obtenir des soins. La duchesse la panse, l’embrasse et l’encourage à revenir chaque jour sans craindre de la déranger.

Une malade dont tout le corps était