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Page:De Lambel - Marguerite de Lorraine, duchesse d’Alençon, 1862.pdf/98

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MARGUERITE DE LORRAINE

couvert d’ulcères, ne pouvait se reposer ni le jour ni la nuit. Il y avait autour de sa couche des odeurs si insupportables que personne ne voulait en approcher. La princesse l’aborde, se déclare son infirmière, et en remplit la charge jusqu’à complète guérison.

Un homme âgé avait aux jambes des plaies profondes et infectes ; les os étaient dénudés, des vers rongeaient les derniers lambeaux de chair : Marguerite entreprend cette cure, lave les ulcères, applique les plus salutaires remèdes, et continue le pansement tant que le malade n’est pas en état de se soigner lui-même.

Au commencement du xvie siècle, la lèpre, réputée contagieuse, faisait encore beaucoup