Page:De Musset - Voyage en Italie et en Sicile, 1866.djvu/124

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de satin blanc, ni petits enfants frisés, ni tyrans peu délicats ne m’ont fait autant d’impression que ceux de Floreska. Je puis me flatter d’avoir été, à la première représentation de ce ballet, le spectateur le plus neuf et le moins blasé de toute la salle. Par la suite, étant habitué au climat, nourri de macaroni et rafraîchi par l’eau à la neige et la limonade, je perdis ce sentiment du ridicule qu’on respire avec notre brouillard humorique ; le tyran m’effraya, l’héroïne m’intéressa ; l’enfant me fit sourire et je ne pénétrai plus dans les cavernes qu’avec un movimento di orrore et tutto tremente di paura.