Page:De Musset - Voyage en Italie et en Sicile, 1866.djvu/193

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Zullino avait reçu, à Naples, les deux cents piastres désirées. Il acheta un remplaçant et revint dans son pays. Après avoir bien pleuré sa maîtresse, il épousa la fille d’un muletier. Les bonnes femmes disent que son infidélité lui a porté malheur, parce qu’il a perdu son premier enfant et que sa femme a été défigurée par la petite vérole.

Quant au sposso felissimo, il continue à vendre des soieries et à se croire l’homme le plus fortuné et le plus important de la Sicile, c’est-à-dire de l’Europe entière.