Page:Delluc - Monsieur de Berlin, 1916.djvu/87

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Il a une gerbe de roses sur le bras.

Quelles nouvelles ?

L’Irène lève l’ancre et madame Le Page m’envoie ces fleurs en adieu. On n’a pas vu madame Dié depuis deux jours.

Alors elle est ailleurs ? Où est-elle ? Heimann a cherché. C’est un adroit.

Non, c’est un imbécile. Misaine est partie en auto, le matin, pour Berlin. Chercher son fils, dit-on. Partie sans un mot. Elle savait pourtant que je tenais à la voir. Non, elle le savait mal. Ces gens, qui sont là, pouvaient, eux, se douter de ma volonté et me tenir au courant !

Je suis entouré d’idiots. J’ai peur. Je souffre. J’étouffe.

Vite, l’auto.