Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/150

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��Correspondance.

��Ce Philosophus miles était Anthoine Villon, condamné par arrêt du Parlement, le 4 sept. 1624, avec Estienne de Claves, médecin-chimiste, et Jean Bitault.

Et lettre du lef février 1641 :

« Vous estes celuy seul qui sçachez ce que ie pense des choses de la » philosophie,quoyqueie ne quitte pas l'ancienne, que i'ay plus tost aprise » tellement quellement par ma lecture que par aucun maitre. lugez par la » ce que peut l'esprit de l'homme en un autre mieux fait que le mien et » mieux instruit de maîtres. Nec vana loqiior ; en effect, de maîtres, ie ne » tiens que un peu de latin aux basses classes, et les 6 i" liures d'Euclide, » au tems que ie deuois estudier en philosophie a Paris. Et pour la mede- » cine, qui m'a plus retenu, ie ne pris iamais aucune leçon aux escholes. » C'est tout le procédé de mes estudes, tellement que d'oser entreprendre » une nouuelle philosophie, comme vous me persuadez par vos congratu- » lations plus fauorables, ce seroit entièrement abuser de la science.. . » {Bibl. Nat., MS. fr. n. a. 62o5, f. 417, p. 762.)

Page i3o, 1. 18. — Mersenne était-il revenu sur une question, posée dans une ancienne lettre de Villiers, datée de Sens, le 3 mars 1634 :

« A la première question, ie dirois que l'homme peut voler en quelque » façon, et non pas simplement... Un ingénieur a Troye, il y a bien » trente ans, bien duit a la volerie et au maniement des aisles, voulant se » faire admirer en la pratique de cet art, monta sur la tour de S' Pierre, i> haute comme celle de S' Paul de Paris, ou plus, vola par dessus la ville » de Troye iusques a un quart de lieue, ou peu moins, et cessa de voler a » un pré qui a depuis retenu le nom de cet ingénieur. » [Bibl. Nat., MS. fr. n. a. 62o5, f, 334, p. 864.)

��CXCIX bù.

Descartes a Mersenne.

[Leyde, 3o juillet 1640.] Autographe, Bibliothèque de l'Institut.

Clerselier (t. II, lettre 240, p. 40-242), a joint ce billet à la lettre précédente avec une phrase de raccord, qui se trouvait peut-être dans la minute. Un passage de la lettre suivante, du 6 août (ci-après p. I4J, l. 6-8), prouve qu'il a bien été envoyé huit jours avant, c'est-à-dire le 3o juillet, en même temps que la lettre CXCIX. —

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