Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/260

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248 Correspondance. 11, .ses.

chofes fort différentes. Et c'efl vne chofe qui de foy eft û fimple & fi naturelle à inférer, qu'on eil, de ce qu'on doute, qu'elle auroit pu tomber fous la plume de qui que ce foit; mais ie ne laiffe pas d'eftre bien aife d'auoir rencontré auec faint Auguftin, quand ce 5 ne feroit que pour fermer la bouche aux petits efprits qui ont tafché de regabeler fur ce principe. Le peu que i'ay écrit de Metaphyfique efl defia en chemin pour al- ler à Paris, où ie croy qu'on le fera imprimer, & il ne m'en ell refté icy qu'vn brouillon fi plein de ratures, 10 que i'aurois moi-mefme de la peine à le lire, ce qui eft caufe que ie ne puis vous l'offrir; mais fi-toll qu'il fera imprimé, i'auray foin de vous en enuoyer des premiers, puis qu'il vous plaifl: me faire la faueur de le vouloir lire, & ie feray fort aife d'en apprendre voflre i5 iugement.

��CCXX. Descartes a Mersenne

[Leyde], 3 décembre 1640. Texte de Clerselier, tome III, lettre 14, p. 97-100.

Datée, dans Clerselier, après la suscription : Au R. Père Mersenne.

Mon Reuerend Père,

Ce que vous me mandez de faint Auguflin & de faint Ambroife, que noflre cœur & nos penfées ne font pas en|noftre pouuoir, & que mentem confundunt alioque 20

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