Page:Dick - Une horrible aventure, 1875.djvu/12

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ces germes donnera à son individualité morale.

Venant de passer subitement de la sujétion la plus absolue à une complète liberté. Il est dans la position d’un homme qu’on aurait tenu plusieurs jours enfermé dans un sombre appartement et qu’on mettrait subitement en pleine lumière.

Il est ébloui, abasourdi, presque abêti. Il se frotte les yeux, se palpe, se tâte, se pince, interroge tous les objets et tous les points cardinaux… puis, se repliant petit à petit sur lui-même, se concentrant peu à peu, il réfléchit !

C’est le réveil, c’est le premier coin du rideau qui se lève ; c’est la chrysalide de l’écolier qui s’échappe, pour laisser apparaître l’homme !