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lande, comme élémenl de décoration triomphale ’, — la corne d’abondance, assez rare, qu’elle emprunte à For- tuna et aux déesses du même cycle [Abundanlia, Félici- tas, Tittela)-, — le trophée, très fréquent, qu’elle érige, où elle cloue des armes (fig. 1615, 7104. 7106), qu’elle couronne (fig. 7110, 7473, 7474), qu’elle contemple, où
elle s’appuie, qu’elle soutient d’une main, qu’elle étreint (fig. 7130), qu’elle brandit (fig. 746C), qu’elle porte sur son épaule (fig. 7111, 7131) ’, ou bien deux trophées à ses côtés S — le bouclier rond et lisse, tantôt appli- qué à un trophée (fig. 7112), tantôt dressé sur un cippe,
1 s. ReiudLCli, Bépert. rel. I, p. "9, 245 [Victoire tenant une guirlande de feuilles au- dessus de la tùle de Marc Aurèle, sans doute pour en orner la façade du temple de For- luna Rcdux, que l’on voit derrière elle), Î7i ; M. p. 198. —2 S. Reinach, /iéperl. slal. Il, p. 379, 4 (Cartilage), 383,8 (brome de Naples), 380, i (bronze), 388,7 (br. Orenoble) ; IV, p. 553, 3 (br. Langrcs) ; Héptrl . reliefs, I, p. 388 (SaIonii|ue) : Amr- lung, ^culpt. d. Xatican. Mus. 11. n" 420 (sur une cuirasse) ; Helbig, Wandyew. n"9i6, 927,933 ; Cohen, .t/,V. imp. 1, p. 379 n» 31 1 (Titus), p. 433 n» 541 (Domilicnl. — 3 s. Reinach, /(^pei-f. slnt. 1 iClarac), p. 349,7 (Vatican) ; ll,p.379, 2 et 4(Carlha- ge),p.387. 5(ApoIlonie),7(br. .aples) : 111, p. 118, 8 (l’hilippeville) ; S. Reinach, i ?(^ pert. reliefs, I, p. 230-231 (Reims), p. 385 (scène de combat, mausolée de Saint-Rè- niï), p. 390-391 (arc de galère à Salonii(ue) ; II, p. 4S7. I (terre cuite, British M.i ; ill, p. 32, 2 (V. plaçant un bouclier sur un trophée, aulel des Lares augustes dédié à Rome en l’an 2) ; p. 171 {V, Iropaeophore, Rome, relief borghèse). p. 188 (V. monlraul un trophée à Roma ou à Virtus. autel de l’augure Scipio Orlilus, Romei ; p. 244, 2 (Victoires volant au-dessus de trophées, Rome) ; p. 400, 2 (V. près d’un trophée, couronnant un général en présence de Barbares) ; Espérandieu, op. cit. Il, 1275 (autel cylindri(iue : V. entre un trophée et des bar- bares} ; Matz et Duhn, op. cif.3447 (sur chapiteau), 346(3,3629 ; Rabelonet Blanchet, Bronzes ant. Uiblioth. yat. n» 686 ; Veoturi, Storia d. arte ital. i, p. 39, lig. 32 (arc de Constantin) ; Rucsch, Guida ill. d. Mus. di apoli, 2« éd. n’ 1895 ; Helbig, op. cit. n" 902, 903, 905 (trophée sur l’épaule g.i, 904 (Irophée tenu des deux mains), 940, 941 cf. supra, p. 852, n. 10. Ajouter de nombreuses monnaies impériales et Froehner, Médaillons de l’Empire rom. p. 324 (Valcutinien). Wocicke, Beilr. ;ur Gesch. d. Tropaions, 1911, étudie les différentes façons dont une Victoire peut être mise en rapport avec un trophée. — 4 S. Rei- nach, Béfi. reliefs, i, p. 311 (colonne Auréliennel et 351 (colonne Trajane) ; cf. yaAriiic/i XI, rf. /nst. 1896, An :eiyer, 3. 8, 15 et 18 ; Amelung. op. cit. Il, 420 (sur une cuirassel. — " Notre fig. 7472 d’après Studniczka, Die Sieyest/olliii. pi. lu, fig. 58 (colonne Trajane). Victoire de Brescia : S. Reinach, Répert. reliefs, I, p. 230-231 (Reims), 311 (col. Auréliennej, 351 (col. Trajane), 389, 2 (.Salonique) ; 11, p. 10, 3 (autel d’Aschaffenbourg), 57. 6 (autel de Carisruhe), 68, 6 (autel de Mann- heim), 120, 1 (mentonnière de casque à Pola) ; 111, p. 32, 2 (autel des Lares augustes dédié en l’an 2, Rome), 120, 2 (Pise), 398, 4 (autel des Lares augusles. Rome ; bouclier posé sur une colonne, tenu par une V. Tolant entre deux lau- riers) ; Matz et Duhn, op. cil. a’ 2649, 2674-73, 3009, 3395 ; Espérandieu, op. cit. V, 3681 (Reims) ; Venturi, op. cil. 1, p. 37, (ig. 30 (arc de Constantin) ; Corp. inscr. lai. Ill, 8132, 12013 ; XIII, 6331, 6501, 6510, 0626, 0796 ; Helbig, op. cit. qo» yoO-910. La Victoire au bouclier est très fréquente sur les monnaies impériales ; cf. Froehner, Médaillons de l’Empire rom. p. toi (L. Verus). Victoire écrivant Xicltoriai Auglusti) sur un bouclier, devant ini trophée saruiate. Ce type se trouve déjà sur les monnaies de la tin de la RépubUque ; babelon, op. cil. 11, p. 78, 412, 459,400. Voir notre fig. 7112. Adaptation de ce type à la Victoire funéraire : C. inscr. lat, XIH, 6020 ; it la Victoire porte-bonheur dans l’art industriel : cf. noire fig. 0643,
tantôt porlé des deux mains devani elle, tantôt appuyé sur son genou et tenu de la main gauche, tantôt soutenu par deux Victoires, et où elle écrit le nom du vainqueur ou du peuple vaincu (fig. 7112, l’tl-2) ’, le bouclier rond à tète de Gorgone, généralement entre deux Victoires et au-dessus de deux captifs assis ^ — le casque, sur lequel la déesse pose un pied (fig. 7472), généralement quand elle appuie le bouclier sur sa cuisse ’, ou qu’elle lient sur une main comme une ofîrande (fig. 7471) *, ou dont par- fois elle se coiffe (fig. 7409) ’,— la trompette qui sonne la marche triomphale’", ou le carnyx celtique, exposé comme trophée de guerre (fig. 1193)", — enfin le lexillum^^. Des sculpteurs martyrs de Pannonie, au temps des persécutions de Dioctétien, se refusèrent à reproduire l’image d’Esculape, mais exécutèrent sans résistance un travail où se trouvaient des Victoires ’^ La Victoire, en raison de son caractère allégorique et symbolique, survécut au paganisme. Elle voltige t-à et là dans les catacombes de Rome et de Naples’*. Sur un seau baptismal en plomb, découvert à Tunis, elle fait pendant au Bon Pasteur Le motif si heureusement ornemental des deux Victoires soutenant un cartouche, un médaillon ou une couronne, continue de figurer sur les sarco- phages chrétiens"^ et sur les diptyques consulaires (fig. 2159) ’^ ; il reparait même sur des tailloirs romans. D’autre part, conservant leur rôle de messagères divines, les Victoires païennes s’étaient transformées en anges du Christ. A Sainte-Praxède de Home, sur la voûte de la chapelle de Saint-Zénon, quatre grands anges en mosaïque, velus de blanc, soutenant de leur bras nus le médaillon du Christ, les pieds posés sur un globe,
lampe avec voeux de bonne année. Type de la Victoire assise sur des boucliers : Cohen, Méd. imp. 111, p. 183, n" 837 (Commode). Type des deux Victoires debout tenant un bouclier sur un cippc : ibid. VI, p. 135-137. — (i S. Reinach, Réperl. reliefs, 11, p. 198 et 437 ; III, p. 338, 2. — ’i Cf. Cohen, Méd. imp. I, p. 347 n» 40, p. 379 n" 313 (Titus), p. 442 n» 433 (Domilien). Cf. notre fig. 7112. — » Peut-être en souvenir de la Nikè aptère d’Athènes, qui tenait un casque. — 9 Cf. un vase de Carnunlum ■.^^ieu. Jahreshefle, X, 1907, p. 331, Gg. 103. — 10 Cf. la Victoire de Samothrace (lig. 7401). Une petite Victoire en bronze, au musée du Caire, paraît avoir aussi tenu la trompette ; S. Reinach, Bépert. stat. IV, p. 236, 2. — il Dlazois, Itiiines de PompiH, I, pi. .xvi. — 12 S. Reinach, llépert. reliefs, I, p. 03 et 00 Bénévent, 270 arc de Titus ; 11, p. 198, 3, et 111, p. 338, sarcophages ; inscr. lat. V, 6960 ; Bienkowski, Cetlarum imagines, l, pi. via. Fréquent sur les monnaies impériales. — 13 De Rossi, Bull, arc/i. crist. 1879, p. 43 ; Baudrillart, op. cil. p. 65. — 11 Cf. à Rome, au cimetière de Thrason, deux V, ailées pré- sentant la couronne et la palme ; à ISaples, dans la catacombe de Saint Janvier, V. tenant la palme et entourée d’Éros dansants et de Psychés : Pératé, L’archéo- loijie chrét. p. 30 et 54. — is Ibid. p. 298, fig. 193. — 16 Cf. Le Blant, Sarcopli. chrétiens d’Arles, pi. xiv ; Sarcopli. chrét. de la Gaule, p. 35 n" 49 (Marseille), et pi. viii (Orange) ; Jullian, Gallia, p. 237. — 17 Diptyque du consul Anaslase : Moli- nier, /uoire*, p. 25 ; s. Reinach, Bépert. reliefs, H, p. 3 ’t. Plat de reliure, à la Biblio- thèque de Ravenne, vi« ou vu* s. : Pératé, op. C((. p. 339, fig. 231. — fiiBi.tocitAPHiE. Rose, De dea Victoriaet aradeae in curiaJuHa(a.c. 1741) ; l’auly-Teuffel, Beal- Encyclopaedie, article Victoria (Scheillele), p. 2384-2587 (Stuttgart, 1852 ;;Auer, Der Atlar der Gottin Victoria in der Curia Julia (dans Jaliresberichle des akttil. Gi/mnasiums zu Wien, 1859) ; Wieseler, Darstellungen von Siefjesgôtlinnen {Gol- linger Festrede, 1871) ; Kieseritzky, Ni/ce in der Vasenmalerei (Dorpat, 1870) ; Knapp, .ViAe in der Vasenmalerei (Tiibingen, 1870) ; Kekule, Die Beliefs der Balustrade der Athena-Nike (Stuttgart, 1881) ; l’etersen, Archaische Xikebilder dans Athenische Mittheilunijen, XI, 1880, p. 372-397) : Baumeistcr, Denkmaler des Kl. AUertums, 1887, II, p. 1018-1027 ; Baudrillart, Les divinités de la victoire en Grèce et en Italie (Paris, 1894) ; Knapp, Nike nnd Eros (dans Philo- logus, nouvelle série. Vil, ls9V,p. 531-501) ; Oomaszewski, Beligiondes rômischen Heeresidum Wesldeutsche Zeilschrift fur Geschiclite, XIV, l895,p.37 8q.) ;Stud- aiczka. Die Siegesgôttin [dans aVcuc Ja/irbùcher f Or das klassische AUerium,l, 1898, p.377-403etpl.i-xii) ; Bulle, dans Rosclier, icii/tOHrferi/riecAiscAen und rômisclien Mythologie, 111, I, 1897-1902, col. 305-358, fig. 1-27 ; Fiore, Nike, origine délia concezione, storia delttpo, evoluzionedelconcctto (daus Bendiconti dellareale AC’ cademiu deil.incei,i’s6rie, tomerX, 1901, p. 343 307) ; Wissova, Beligion undKul- ^ij(ierijôniec (Munich, 1902), p. 127-1 29 ;Gruppe, Griechische .Mythologie undRe- lujionsgeschichle, (Munich, 1903),p. 1060 et 1O84-I085 ; cf. Il (1906), Index des noms propres, p. 1828 ; WoeIcke, Deitrâge zur Geschichte des Tropaion (extr. des i<onner/a/ir4i(c/ier,19l I) ; Ad. J. Reinach, /"i/rr/ms et la Nikéde Tarente{<hns .Vea- //o/ls,l’J13, p.l9.29j ;Id. La Xiké de A’ikéralos [dins Mélanges UoUeaujc, 1913).
