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terrain demandé à Antonin pour le Iuctoi ; est accordé à la ffùvûooi ; ’, et le décret par lequel la o-ùvooo ; en témoigne sa reconnaissance porte les noms des magis- trats du ;’jcToç ■-. C’est qu’en efi’et, la aûvoSo ; de Rome englobant toutes les autres, le cùaTtaç çuaToç s’étendant à tout l’empire, la fusion est complète.
L’organisation interne des sociétés athlétiques nous est peu connue. La confédération romaine avait des statuts (vdaoç)’, qui provenaient sans doute en grande partie desrèglements adoptés parles principales sociétés de province. Le récipiendaire devait un droit d’entrée (ivT-xviov), dont le montant tolal était, en 19’i, de cent deniers La confédération annonçtx.t par lettres mis- sives aux adhérents (xoïi ; àvro t ?i ; «ùty|< ; (juvdoou) l’admis- sion du membre nouveau ((7uvoo£itT|ç) et l’acquittement du droit *.
Le TÉjjievo ; qu’elle possédait depuis l’époque d’An- tonin renfermait une chapelle, des archives et un xystos ^ Elle rendait des décrets à roccasion des con- cours qu’elle organisait ’, correspondait avec l’empe- reur*, votait des éloges, des honneurs, des statues aux membres du comité, aux allilètes ou aux princes qui lui avaient rendu de signalés services’.
Sur les dignitaires des sociétés locales le docuini’ul qui nous fournil le plus de renseignements est une double inscription de Smyrne, gravée en 80 et en 83. Elle nous apprend que la synode des mystes de Breiseus- Dionysos avait son prêtre (UosO ;), qui était toujours pris dans la même famille (âiôi Y^"^ ?)- son ou sa stéphané- phore, son agonothète, son archonte du xyste ou xyslarque et son administrateur (Stotxwv) ’". Les sociétés régionales avaient pour chef un archiprètre (àsyispeû ;) ", qui exerçait quelquefois cette fonction à vie (Sià fitou) ^ et la cumulait souvent avec la xystarchie ’^ parfois aussi avec l’intendance des bains’ impériaux ". Le chef de la synode permanente exerçait son autorité sur
1 Inscr. gr. 1. XIV, n» 1109 := : Jnscr. gr. ad res rom. péri. t. 1, ii» 150, ), 8-9 ; a’ 105t — a’ 149, à, 1. 6-7 ; cf. n» 1055 = no 14(1, 6. 1. 10-18.
— ^Jnscr. gr. ad res rom. perl. t. III, n»61, 1. 25-25 : t ;« !i[ ;ir.ï] <ruviS[uv] olxo[u-
^]ty.. ;. .4oi>o)„<T.»JJv, ,Jl5 [t.] SuoT.xiii ,a Til ; 9u^.Xi[.ii ;] (Prusias). — 3 Gr.
papyri in the Brxt. Mm. t. e. 1. 6. — 4 Ibid. 1. 5-6, 42-43, 70. — ô Ibid. I. 2 sq. 37 sq. — 6 Jnscr. gr. t. XIV, n» 1055 = Inser. gr. ad res rom. pert. l. I, n* 146 ; n» 1055 — a’ 147. — ■ ; Gr. papyri in Ihe Brit. Mus. l. c. I. 20 sr|.
— 8 Jbid. 1. 8 sq. 32 sq. — 9 fnscr. gr. t. XIV, n" 1103, 1105. 1109, 1107 = Jnscr. gr. ad res rom. pert. t. I. n" 154, 155, 150. 156 ; Gr. papyri in the Brit. Mm. l. c. I. 22 sq. — 11) Corp. inscr. gr. n» 3173 A, B. — H Jnscr. gr. t. XU’, n" 747 = : Jnscr. gr. ad res rom. perl t. I, n» 440, 1. 6 : 4o,(i !(lOî i,i p.ou toi «■Jl»ici«oî iuTxoB (Alexandrie). — 12 lùid. — 13 Bull, de corr. helt. 1. XXIX (1905), p. 361, I. 7-8 (Tralles). — " Corp. inser. gr. n’ 3 500 : in"f’"i -"ï 5ilii««xo ; lairtaU, Sii JJiou juirào/ïi ; xat ir.l fajlavti’o,» to3 EtSaoToî ; cf. D» 3 501 (Thjalirel. — 15 Jnscr. gr. t. 111, a» 1171 ; cf. Dillenberger, Hermès, l. XII (1877), p. 10. 19 (Athènes) ; Kern, Jnschr. von Magnesia, n" 180, 1. 16 sq. (Magnésie du Méandre) : Ditlenbergcr-Purgold. Jnschr. von Olympia, n» Dj, I. 76 iSmyrne) ; Corp. inscr. gr. n» 3206, B, 1. I sq. (Philadelphie et Byzance).
— 16 four le xystapque à rie, voir Corp. inscr. gr. a’ 2811 6 ^ Le Bas-Wad- dington. n’ 1620 a (.Antioche de Pisidie) ; n» 2810 b — 1020 b (Apbrodisias) ; Inscr. gr. t. 111. n<" 54. I. 5 ; 741 (Athènes) ; Corp. inscr. gr. a- 36T3, I. 4 (Cyiique) ; Jntcr. gr. ad res rom. perl. t. 111, n» 1371, 1. 6-7 (Gérasa d’Arabie) ; Corp. inscr. gr. n’ 3426, I. 12 (Philadelphie) ; n» 3500, I. 5 sq. (Thyalire) ; n» 2935 = Le Bas-Waddinglon, n» 598, 1. 9 sq. ; Bull, de corr. hell. t. XXVlll (1904), p. S7, n° 10, 1. 2 (Tralles) ; Jnscr. gr. t. III, n» 741 (Bithyoic). Cf. Gr. Papyri in the Brit. Mus. l. c. I. 50, 5S, 78 ; Jnscr. gr. t. V, i, n» 669, I. 5-6 : t. XIV, n’»ll02, 1.2, 7 ; 1109, I. 4-5 ; 1110,1. 9 (Rome). A Sinope, il est peut-être question exceptionnellement dun ancien lystarque {lj<r-.»o,i,,ii), si toutefois le personnage n’a pas été honoré après sa mort (Bev. areh. 1910, I. p. 338 n’ 5). — " Dittenberger-Purgold, (. c ; cf. Jnscr. gr. l. XIV, n» 1107 iSmynie). — 1» Papiri greci e latini, Pubblicai. délia soc. ilal. per la ricerca dei papiri greci e latini, t. Ili, n» 236, I. I, 39. 10. — 19 Corp. inscr. gr. n» 2811 6 = l.e Bas-Wa.idington. n» 1020 a (Anlioche de Pisidie) ; a’ 2810 4 = 1620 é (Apbro- disias) : Kern, Jnschr. von Magnesia, n» 180, I. 20-21 (Cyiique) ; ibid. a" 180, 199, I. 7-» (Magnésie du Méandre) ; Dittenberger-Purgold,/. c. 1. 5 (Sravme). Cf. Jnscr. gr. t. XIV, n" 1104, 1. 11-12 ; 1110, 1. (Rome). — 20 i„scr. gr. t. XIV.
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l’ensemble des allilètes présents aux concours, sur le
Le xystarque HuTTiç.yy^q) est, de tous ces fonctionnaires, celui que nous connaissons le mieux. Il est nommé par l’empereur ’ '. Le plus souvent sa charge est donnée comme viagère par les inscriptions (Sià ptou), et dans aucune on ne trouve un exemple certain du contraire’". Elle est quelquefois héréditaire (Six yÉvoui ;) : sur un papy- rus de basse époque un xystarque écrit à son frère, xys- larque comme lui, et parle de leur frère, également xys- tarque’*. On prenait pour chefs de, xyste d’anciens athlètes, de préférence des athlètes pesants, surtout des pancraliastes",maisaussideslutteurs2",despugilisles-’ et même des coureurs’-- ; on choisissait naturellement les champions les plus célèbres, des hiéroniques", des périodoniques ", des pleistoniques -% de ces vétérans qu’on jugeait dignes de présider les concours où ils ne prenaient plus part " : on en connaît un, dans une ville de second ordre comme Magnésie du Sipyle, qui, de TAsie-Mineure à Olympie et à Fouzzoles, avait remporté la victoire dans vingt-neuf concours Upoi, oii le prix était une couronne, et dans cent vingt-sept concours OEfxaTixoi, où le prix était une somme d’argent -".
L’estime où l’on tenait la virtuosité allilétique luil des xyslarques des personnages assez considérables. Non seulement ils sont nommés dans certaines villes à côté des magistrats et des dignitaires municipaux =* ; mais ils sont appelés eux-mêmes, ou l’ont été, à des charges ou à des missions importantes Ils sont souvent bouleutes dans les villes où ils ont obtenu le droit de cité^’. On en voit un, à Magnésie du Méandre, qui est stéphanéphore ^o. parmi ceux d’Athènes, l’un est cosmète" ; un autre, stratège des hoplites et prêtre de Zeus Olympien" ; un autre, exégète des Kupatrides ^^ A Philadelphie, un xystarque. prêtre d’Arlémis, puis
n« 739 — Inscr. gr. ad res rom. pert. t. 1, n" 444 (Mopsilesle et iMagliésie du Sipyle) ; cf. Gr. papyri in the Brit. .]lm. L c. I. 37, 79 (Rome). Certains lystar- ques étaient i la fois pancratiastcs et lutteurs : voir Bull, de’ corr. hall. t. I, p. 290, n- 75 (Éphèse) ; Corp. inscr. gr. n= 3426 (Pbilailolphie) ; n» 2935 = Le Bas- VVaddington, n» 598 (Tralles) ; cf. Gr. papyri in the Brit. Mus. l. e. 1. 55-50, 79 ; Jnscr.gr. t. XIV, n»’ 1102, I. 3-4, 10 sq. ; 1104, 1.4-5 (Rome). — 21 Cf. Cr. papyri tn the Brit. Mus. l. c. 1. 31-54 ; Jnscr. gr. t. XIV, u» 1103, 1. 10-11 (pau- cratiaste cl pugiliste à Rome). — 22 Corp. inscr. gr. n» 3200 (Smyrne) ; Bull, de corr. hell. t. XXVlll (1904), p. 87, n» 10 (Tralles). — 23 Jnscr. gr. t. III, n« 54, I.. 6 ; 1335 (Athènes) ; 741, I. 4 (Bilhynie) ; Uiltenbcrger-Purgold, l. c. n» 53, 1. 4 (Smyrne). — 21 Kern, Jnschr. von Magnesia, n» 180 (Cyzique) ; ibid. a" ISO, 199 (Magnésie du Méandre) ; Bull, de corr. hell. t. XIX (1893), p. 538 (Phila- delphie). Cf. Jnscr. gr. t. XIV. n»’ 1052, I. 3 ; 1109, 1. 5-6 : 1110, 1. 0-7 ; t. V, i, n’ 669, 1. 4-5 ; Gr. papyri in the Brit. Mus. l. c. 1. 54 ; Jnscr. gr. t. XIV, n» 1105, I. 10 ; Cr. papyri in the Brit. Mus. l. c. 1. 36, 79 ; Inscr. gr. t. XIV, n" 1102, 1. 4 ; Gr. papyri in the Brit. Mm. l. c. I. 57 ; Jnscr. gr. t. XIV, n» 1102, I. 10 ; 1104, I. 12 ; 1107, 1. 6-7 (Rome). —23 Corp. inser. gr. n» 2810 4 = Le Bas- Waddington, n» 1620 b (Aphrodisias) ; Dittonherger-Puigold, /. c. n» 55, 1. 3-4 (Smyrne) ; Corp. inscr. gr . n» 2933 = Le Bas-Waddington, n° 598 (Tralles).
— 26 On voit, à Éphèse, un xystarque siéger dans les jeux isolympiquc-s ;i litre d’hellanodiquc (flu(/. de corr. hell. t. 1, 1877, p. 290, n» 75). Un xyslaïqiie de Mopsuesle et de Magnésie du Sipyle est président des hellanodiques à liphéso et à Smyrne [Jnscr. gr. t. XIV, n» 739 = Jnscr. gr. ad res rom. pert. t. I, ii« 444).
— 2’i Ibid. Vn xystarque de Philadelphie était célèbre par ses quaranlc-lroi» victoires dans des concours Uj» ; {Corp. inscr. gr. n» 3420). Cf. n« 2811 b = Le Bas-Waddington, n» 1620 a (Antioche de Pisidie) ; Kern, Jnschr. von Magnesia, n- l80(Cyziquc cl Magnésie du Méandre) ; Jnscr. gr. t. XIV, n- 1102, 1. 17 sq. (Rome). — 28 A Antioche de Pisidie (l. c.) : à Smyrne (Corp. inscr. gr. n» 3173).
— 29 On voit des xystarques qui sont bouleutes à Antioche de Syrie {Inscr. gr. ad res rom. pert. t. III, n» 1371), à Thèra, à Apollonie de Lycie, à Milet, à Pessinonte et à Claudiopolis {Corp. inscr. gr. n» 2811 6 = Le Bas-Waddinglon, n* 1620 a), à Thyalire, à Smyrne. à Philadelphie et â Byzance {Corp. inscr. gr. n» 3206), à Cumes, à Athènes, à Philadelphie, à Rhodes, etc. {ibid. n" 3420).
— 30 Kern, Jnschr. von Magnesia, n« 199, 1. lo-l 1 ; cf. n» 200. — 31 Jnscr. gr, t. III, n» 1171 ; cf. n» 741, 1. 2-5. — 32 ’Eor.i». àp,«c»>.. 1883, p. 139, n» 13, I. 4 sq.
— 33 Inscr. gr. t. 111, n» 1333 ; cf. n" 740 ; 104», 1, 1. 7-> ;,
