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dirigée par trois àp/tEseïç toû 5Û|iL-xvto ; çucttoù xai çÛTTap/o ; o ;à fSi’ou xa’ ; =it’i ^aXaveiiov toO SE6ï<TT0’i ’, c’est -à-dire par un collège (7’jvap/iai - d’archiprèlres et xystarques à vie chargés delà surintendance des bains impériaux. Quand le triumvirat siégeait au complet, il se donnait un prési- dent, le irpiùToç àp/ispeûç ^ En 194, il était composé des personnages suivants : 1° M. Aurelius Dèmostratos Damas, citoyen de Sardes, d’Alexandrie, d’Anlinoè, d’Athènes, d’Éphèse, de Smyrne, de Pergame, de Nicomédie, de Milet, de Lacédémone et de Tralles, pancratiaste deux l’ois périodonique et pugiliste il- lustre’ ; 2° M. Aurelius Dèmèlrios. citoyen d’Alexan- drie et d’Hermopolis, pancratiaste, périodonique et lutteur illustre ■’ ; 3° M. Aurelius Chrysippos, citoyen de Smyrne et d’Alexandrie, lutteur illustre et pério- donique ’.
Sans être héréditaires en droit, l’archiprètrise, la xyslarchie à vie et la surintendance des bains impériaux l’étaient en fait. Le fondateur de la confédération, M. Ulpius Firmus Domesticus d’Ephèse’, les transmit à son fils, .l. Ulpius Firmus Domesticus *. . Dèmètrios d’Hermopolis et d’Alexandrie, qui avait déjà les mêmes titres ’, succédèrent son fils, M. Aurelius Dèmètrios, un des dignitaires de 194 ; son petit-flls, M. .urelius Asclèpiadès Hermodôros d’.lexandrie. doyen des néo- cores du grand Sarapis et des philosophes pensionnés au Musée, bouleute d’Alexandrie, d’Hermopolis, de l’ouz- zoles, de .aples, d’Élis, d’Athènes et de beaucoup d’autres villes, pancratiaste périodonique, qui avait rem- porté d’innombrables victoires et détenu le championnat pendant six ans, de 177 ou 178 à 182 ou 183’" ; enfiu son arrière-petit-fils". Une autre famille, une famille consu- laire’-, résume toute l’histoire des synodes athlétiques. Les Tiberii Claudii Rufi possédèrent d’abord la xystarchie
i Ibid. I. 50-57. —2 Inscr. yr. t. XIV, n» 950, I. 3.-3 Ibid. 1. 10, il.
— » Gr. papyri in the Brit. Mus. l. c. I. 51-54. A la I. 97, au lieu de [...]
o5i]»c ^ ] a-<a.-. il faul lire, d’après ta 1. 51 : [U. Aulo. ATi[io^<r ;pato ; A[àiAa ;.
Voir encore Jnscr. gr. t. XIV, n* 1105 = Inscr. gr. ad esr rom. />ert. t. I, n» 155. — 5 t.i-. papyri, l. c. 1. 35-56, 58, 78-80 ; Inser. gr. t. XIV, u» IIOJ z= Inscr. gr. ad res rom. pert. t. I, n* 153, I. 1-4 ; n" 1104 ^= u* 15i, 1. 1-i.
— 6 Or. papyri, l. c. 1. 56-57. — " Voir p. lOiS, n. 11-17. — 8 Inser. yr. t. XIV, n» 1110 = Inser. gr. ad res rom. pert. 1. I, d« 151. — 9 Ibid. n» 1104 = n» m, 1.3-8. — 10 Ibid. d« 1102 = b« 153, I. 4 sq. : W 1103 — n« 154 ; a’ 1104= D» I5i, I. 9-14. — " Ibid. a’ 1104 = u» I5i, I. 14 sq. — 12 Ibid. n» 1107 = n° 156, 1. 13. — tt Insehr. ion Olympia, D« 55, 1. 8-10. — n Ibid. w* 54, 55. — 15 Inscr. gr. t. XIV, n* 1107 ^ Inscr. gr. ad res rom. pert. l. I, !>• 156, I. 9-12. — «6 Ibid. 1. 7-9, 12. — r, Ibid. 1. 1-7. — IS Inscr nr. t. XIV, a* 956, A, I. S, 7 ; B, I. 12. — is Ibid. B, 1. 11. — 20 [b,d.
5tà 1-Évouç de tous les concours célébrés à Smyrne", et c’est à ce titre que l’un d’eux, pancratiaste pleistonique et hiéronique, fut honoré vers 117 par les Smyrniotes et les Eléens". Le fils de ceTiberiusClaudius Rufus, Clau- dius ApoUonios de Smyrne, périodonique, fui àp/upeù ; toO (j’JvTiavTûç çusToû à Home. Il eut pour successeur un autre du même nom, également périodonique ’*. Par Claudius Rufus ApoUonios de Pisa, deux fois périodoni- que, honoré d’une statue par la confédération ’ ', celte race d’athlètes se perpétua et, sous Constantin, elle four- nissait encore à l’administration de I’oîxoujjievix/i dùvoSoç Claudius Rufus Psapharios" et Claudius ApoUonios", tous deux fils et petits-lil^ d’archiprètres ■".
.u-dessous desarcliiprètres-xystarques, se trouvaient les deux apjfovTEç tyiç ffuvdoou’". Ils étaient sans doute nommés pour un an ; car ils figurent comme éponymes dans un acte de l’association ’-, et l’on voit des noms diflé- rents dans deux fêtes successives". L’administration financière était confiée à l’àpvupoTrafAiïç t- ?i ; ajvdoou -’•. Enfin venait la charge de secrétaire-archiviste ; elle appartenait, vers la fin du ir siècle, à un àpy-iYpapLixaTeùç Toîi çuiToù, qui, en fait, consacrait ses soins autant à la synode qu’au xysle-’". Au iV siècle, un seul ne suffisait plus à la tâche : il y eut plusieurs h.ù-/y(aa^i.%-z{l< ;^^ , qu’assistaient des secrétaires extraordinaires (vrapiu.aTeï’ ? 0 ! r.3.i’j. xaifov -, ypauLULaTîTi ; oi xaxa Tispîooov ’-').
Quand la confédération tenait ses assises dans une ville qui donnait des concours solennels, le collège des archiprêtres-xystarquesne se déplacaitpasloutentier ; il déléguait un de ses membres, sans doute suivant un roulement’^'. Dans les cérémonies officielles, le xyslarque portail le manteau de pourpre et la couronne ^". Il avait pour escorte tous les autres fonctionnaires de hi confédération ". Cusïave Glotz.
A, 1. 2-3, 8 ; B, 1. 12 (Stiioio,- -.%i, «fjtisouuÛMrii). — ’^1 Cr. papyri in the Brit. Miui. l. e.. 60,Mi, 71, 83, 90 ; /njcr. gr. t. XIV, a’ 1109 = Inscr. gr. ad res rom. pert. l. I, n» 150, I. 10. — 2’2 Ibid. I. 9-1(1. — as Gr. papyri in the Brit. Mus. I. c. 1. «0-61 et 66-68, 61 -(12 el 71, 84-83, Sii-SO. — ’24 Ibid. 1. 62, 74, 94-95. — 2. Ibid. I. 64-55, 82-83. — M Inscr. gr. L XIV, n» 956, B, 1. 3 ; cf. A, 1. 23 ; B, I. 11, 21. — 21 Ibid. B, 1. 3 ; cf. I. 11. — 28 Ibid. A. 1. 21.
— 29 Aui Italica de .Naples, eu 194, parait Utniètrias ; puis aussitôt, aux «oivi d’Asie, c’est Dèmostratos {Gr. papyri in the llril. Mus. L c. 1. 5S-59, 97|.
— 30 Amni. Marccll. XXI, 1, 4. — 31 Or. papyri in the Brit. Mus. l. c. I. 56-81. là .Naples), 82-102 (à Sardes). — Bjbi.iuubaphie (xvstus, corporation) : Ditteuber< ;er, Hennés, t. XII (1877), p. 10 sq. ; inschriften von Oiympia, p. 528, uole au D" 436 ; Orientis graeei inscriptiones setectae, n" 714, n. 6 ; W. Liebenam, Stâdtever- wattung im rômischen Kaiserreiche, Leipzig, 1900, p. 375-376 ; Franz PoLiod, (teschichte des griechiscti. Vereinsvesens, Leipz. 1909, p. 14T-I50, 344, 360-361.
