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JJETI-IODE, PARTICULIERE

rer la force do l’ :lisonocanent, ou bien le nombre de$ qualités extérienres et intérieures du &-ujet.

Les F...’ .lnÇajs sont bons t génércni :, br :tvC$, et glorit :oi :. _

Sou.s lc gon~ernement d’un bon roi on 3pprend à chérir, â souffrir, à vaincre, et à tout entl"epreodre pour loi. -

Cette idée DOU’- fait trembler, espêrer, cr ;ilndl’e encore, revenir, et nous 3bandoune en.Go.

On ne doit apprêhcnùe,.• ni trop ntteodre, dése,pérer ni trop espé1·er,

ouffrir ni trop jouir.

Lts histoires qoe l’on pobüe anjoord’bni sont pour le moins aa.ui ob-,cores, et sont ce1·1aiuemeut moins .amusantes que celle qoe voos vcou de taconter.

Je ~is des c ;amp :umes ferliles, de riches prairies, des moissOns jaunis.. santes, des troupeaux"bondissaots, et des verger :1 dont les arbres ttoient rouvert.’ - ch : fruits.

D. Pourqnoi ne séparez-vous p :is par aoe virgule le mot qui précède ni ? Il. Parce qoe l :i connes.ion dans ces apre.ssions est complète par le pa• r :,lldc qai y est ét.ibli.

D. l.or5qu·on mê.Ule $ljct o. plwien.rs attributs, comment place-t ~n la •

1,

) :rgu e .•

R. La virgole se place après la sjgnuic :ition èie chaque attribut, soit c1o’ils se trouvent avant ou aprè$ le verbe. -

Annib3l se présenta sor le champ dè h :uaille, exaruiu3 ses enoemis, clonna l’ordre cltt combat, et remporta la victoire. -

Arriver plein d’ardeur 1 reconnaitre ceux qui voulaient le comtattre, d..i’spo :- . cr sc-5 ironpc~ à la valco.r, et vaincre dc-s gt.ants , voilà quelle fot la journée brillante de C3nncs.

On peot aimer san~ plaire, s’humilier saru être timide, ttre ’-' :lÎnco uns làchetè, cl vaincre sans té,nérité. -A prè5 ayoi,· "" et connu le <langer, il &orlit .1ans cr :,iote, monta à cbuval, et rtanchit co un cün-d’œil cet endroit périlleux. L’avant- de1’lli.er exemple présente un "Ctbe avec pln.sieors complêmcnt. s, c’cst..3 -dire, UD verbe qui gouverne, complète, et ~tisfnit â hû seul aussi cb :cunc des idées qot :i l’on exprime : ees parties sont chacnne le corn- }>lément do nième verbe, parce qne peul est applicable à chncon des sens partiels, qui e !t sons-entendu.

On a de’jà foit remarquer que, toutes lèS rois qn.e dea.x parties de m~me nature seront liées prir 0111 : coojonction, il est inutile de placer une ,•irgu. le pour les séparel’, ’l'els sont les exemples suivants : -

L’injustice et l’imêtèt de$ hommes les rendent mécb.ants. -

Les 1.omain.s et les Carthaginois ont tonjoars été d’frr4 ;conciliable.s eunentls.

L’espoiL· des récompenses enhardit on ~ :lè.ve l’à.me de l’ambitieux. 1..is , t ;i le~ Jeux }) :trtics ne sont point liées par one coojonction, il fattt :ilors y pl.1cçr one virgule, afin <1u1c :Uei, soient di-re.r.~iUées ; et cette v !l4 t,ule en néce&site une autre après ln seconde partie. - L .1 . glohe d•un pays, l’inu !rèt des habitants 1 exigent beaucoup de s :auîlices.

BientùL ce palais, hicnlôt tous ces ornements eocbantb,, s 1

évanon.i -

ont en mèwt temp5.

D. Pourquoi pbrci-von.s one , ;econde ,çi1-gole, celle avant Jt verbe, puisque, lor~qne ’ Oo, mettez la coojouctioD et, vou3 snppriwez cette ponctuation.

R. Parce que la -çfrsole que l’on pl :ice entre le~ Jeux parti<l$ n’êqniva.ut pas à fa coojonctiou pont donner on sens uni t :l <lépend :iot du r.n ~me ,,crbe ; et que, daus cette circoosu-tnce, la seconde virgule intliqu.e que ce sont dctu sojct/ du verbe, et par con.séqocnt une le verbe leur est commun à tous lb deux.

§ II, Emplui de l~ l’lrgulc dmJS les parties plus elemlues. Lor.qtic ce~ mêmb p3rlie.s out one : cert.iine étenùni·, et que la conjonc• ti on ,·ient les rènni.r, alors de ru~rne il faut pl ;.cer DO" ,i,~ole entre cha• <"une malgrC la prbcoce de la conjonction, plu, en raison de ce qne cù..1- ~· nne cle ces partie-. .s forme un ~cm :.éparê, qne ponr faciliter la re~plration, , qui ~"’" ·cllt a de pins grandes phr ;ise., ; à parcourit- ,1 ::rn'> t !tre soulngèe par aucun signe cle p.3U :iè.

Le> t. :vcnemcnts qni noa.s auiCgent, et les maux que noo~ i-prouvons. m ;irquent le-. s danger... qne noas avons courus, et uox qac nons craignons ~IIOOl’C,

Le site coupe Je monticules, t :t enrichi ile diŒèrente.. l,dJr, ; plantes, offre nn. lointain de bois, de plaines et de montagnes , et prc.scote un repos agreable an voyageor, avec l’avantage inappréciable d’y trouver ooe eau limpide, et des fruits excellents. •

_ L1esti1_ue. que _vous leur s_uontr~z..’ et le zèle qu’ils apporlent, doivent contnbuer a retablu· rle m :1uvn1sc. !I a0 :res, en confirmant l’espoir de tCparer dci pertes par des seconr.s d’avance, et p,ir l’établissement d’11uo waison dont vous seul considcirci les intérêt,. -

Vous fûtes três•sorpris lonqae VOtlS reçûtes la nouvelle do leor arrivée, et la réponse à VQtre dernière lettre. D. Pomqaoi oc placez., ·oo .s pas o.nc virs :o.le avant lorsque} R. Parce <{UC l’3ction de surprise, que la phrase indiqnr t n’acquiert sa qualité et ~on effirmation que par la niceptio11 de ltt nom•clle : donc cc &Cra. it l"Oropré l’unitê qoe de séparer cc sens en dcn.x parties, qui, divisées t oc présenteraient plus a ne one inJfo3tion de celui que l’on ,·eut établir. Cette ponctnation est applicable dans lc5 phrases qui. n’ont quo deux mambtes, qn :md l’un do ce..11 membres ne se trouve point coupé p :1r d’a.otre.s di•Ü ;ions subalternes où fa virgnle ierait néccs5aire pour eu faire la J.is• tinction.

U meilleur moyen de oe s’attirer aocon r~proche, c’est de rempUr e :uctemeot. ses devoin.

Qu.elle qn.e

.s oit l.a profossion que l’on embr.1s.se, il r~ot toajonr.s s.’eo 1·endre d.ign~ par /jon exactitnde. -

Quoique la s.1i~on .soit a,a-ncée, cependant nona pouvons encore espérer qnelqne5 beaux jours.

-Non-seulement l’étude fortifie et r-. anime notre espoi’r, mai, elle nous 3ide encore à supporter l•adversité.

D. Expliqnez•nOu’i, qud]e est ln ponctu.ation de plusiears propositions qui, qooiqne divisêes Je s.c11..1, ne préseoteot qu’un acn~ complet ? R. Lorsqu•an 1>ens total est énoncé p :ir d.itrêrentes propositjons qui se succèdent les uue.s àuX. autres avec rnpidité, et dont cb :icooe a cependant ou sens complet, la virgule suffit encore pour les séparer, pourvu qu’au• cuue ne soit subdivisée pa1· d’autres petits .ttens. -

On arriva <lans la : ~me, on en lit fa visite, on dre.s,3 proc~••erbal, et tout fat ainsi 1·éi ;lé.

-Oo les voit, comme deux tigres acharnés qui veulent s’entre-déchirer, se l’accoul’cir, s’allonger, se baisser, se relever, et tons les deu ea tnême temps s1évjter.

§ IU. Emploi de la viru-1tle dam lt• sens qualificalif. Lorsqn’nne action ou un objet, coopé par on se.us qu.alillcatif, ,o troave accompagné d’un autre, de mt1me coupé ou e :s :plîqaé par on autre .Cns, tous deux ayant un mème verbe pour complèment, la "irgule ,eu.le fixe les sép :iratious de ces parties.

-L’ùme, claru : la douleur qui lo prwe, et l’esprit, dan, l’.ioqoiétodc qoi.Pagite t crient "er.s le Seigneur. -La vertn, ver$ la marche qu’elle prescrit, le vice, avec le penchttnl qu’il iu,pite, rendent souvent l’homme i.nccrtnin dans sa conduite. D. Poo•·qnoi ne 5éparcz.- vou s c e s demi-peosêcs que par des ,-j,.gnles _) R. Parce qn.’elles sont trop conrtes, et qu’ètaot en rapport les une, avec l~ autres, elles sont entrainées rttpiclement à trouver lt•ur sens dans le verbe qni le, réunit, et qui complète le sen.,. D. Ponrqooi mettci-vuos aue virgule après t•âme, et ~près t•espr1t ., R. P3rce qne cei. deo.x substantifs ~ont cbacon coopé par uoe petite phr.i .~ e qul. leur est. incidente, et qoc tons le~ dt :ox individuellement sont en r~pport ,avec le mot cric111, verbe <1oi c1t dc1o·cou le compJémcnt de, denx sojeu.

§ rv. Empwi de la virgule dans les inversw11s. Lorsqu’une incise t gouvernée par nue pat·ticule tt.clusi., .c, ~e troa,·c cotumeuccr p. :r une invenion, eette particllle goa’crue plusieurs p :wtier. cumci<lcntes de mèm~ nature ; et, lor$r1ae plnsienn ~ojets coordonnent un ,·ca -ho et son attribut, toutes ce~ p :u ties ne doivent t :rrc iu :p :-irces ,1uc p ;1r la v.irgofo.

S,m :; 1. ;-ard ;l la uai~ance. au raog et à la cioalitè, ..a gr ;icc, ,on ai.r, ~a bt.>autè I CûUlm3ndçnt la prCféreoce.

D.l

1

011rquol arpelei~vous incise un 5ens partiel qui commence . :i R. Je le nomme i11cise, parce qu’il e$t tire de l’im :ersion de 1..- t phrase ; c.1r on poarrait ainsi appliquer ces paroles, sa crdu, son air, 14 bcat,tc’. sa.ru t·3ard â l-11 naissance, au rang d à Ja qualitt :, command, :nl la pri/ért1u :e. Le, ruots sans igarJ à ln. naissa11ce, a,, ranK et à la qualiti, coope,nt le r :apport qo’il y a des mot.s g ...,ù-e, air. heaurcf, avec commandent : r.t c·~ it 1pour ccb 111·00 nomme ;,,eue une petite phra~"’ qui partnge.