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XLIV

llÉTHODE P.ARTICULTF.RE.

t., plupart des homme :; emploient Ja première parlie de leur ’"je à rendre l’autre miMi.rable.

Oil ne vit point assez pour proGtcr de ses fautes : on en commet pen.. dant tout le cours do ,n vie, et tout ce c1ue l’ou_peut faire, à force de faillir, c’est de mourir corrjgé.

Il n’l a rien qui rafraichis. !e le sang comme d’avoir su é•iter de faire one soui :;e.

Le 1-écit <le se.s fautes est pénible : on f’Cnt les couvrir et en chart,et· qnelque antre ; c’est ce cp.ti donne le pa.s au directeur sur le coofc~eur. Les faute :; des sots sont quelquefOis !>Î lourde. ~ et si dirliciles à prévoÎL’, qo’cllcs 1neueot le.s sage.., en défaut, et ne sont utiles qu’à ceu,x qui le< ; font. L’esprit de parti :.baisse les plus grands hom01<.’$ jusqu’aux petites.ses du peuple.

Ko•n f.1isons, par vanité ou par bieo !>étmcc, les mêmes choses , et :1vec les m~me$ dt !bors que nous les ferions p :ir inclin :.lliou ou p :tr devoir. ’fel ,·ient de mom·fr fi P :ll’is de 1a fièvre <jtt’il a gagnée à veiller s :i femme , qu’il n’aim3it poiot.

Les homme. :, d,,ns leur cœur veulent être e.stilués, et ils caC’hent avec soin l’envie qu’ils out d’être estimé,, parce que Jes hommes veulent passer pour vertueux., et que ,·ouloi1· tirer de la vertu tout autre avantabe que la vertu m~ruc, je veux dire J’estime et Jcs louanges, ce ne serait plus ~tre vertaenx, ruais aimer Pc !>time et les louanges, ou être v :tio. les hommes sont très-vains, et H.s ne hil~seot rien .tant que de passer pour tels.

liu homme vain h’011vc son compte à dire do bien ou du mal de soi : un homme modeste ne parle point de !.OÏ.

On uc voit uûcux le ridicule de la ,•anité, et combien elle est un vice honteux, c1u’en ce qu’elle n’ose se montrer, et qu’elle se cache souvent sow les opparences de sou contraire.

L’alinêa s’emploie daos fa <lh·hion de.s articles, et même d3ns la di,,. t~oction fr3ppante de plusieut·s parties de ces articles. -l>a.r l :t n)Ort ciile, le cond :unn6 pct’d. la propriétê de tous les biens qu 1

il

possédait : sa succession est oln•erte an profit de ses héri1ier-s, auxquels lc :s bielu sont dévolus, de la même mauièrc que s’il était mort naturellement c :t saus testament.

ll ne peut plus ni recueillit nucooe soccession, ui transmettre, à ce titre, Je.s biens qti ;il n acquis par 1 :1. ~ nitc. fi ne peut ui disposer de ~es bieos , en tont ou en p :’lrt ie, soit par dona. ~ tiou enll’C , ifs, soit !lar testament ; n.i rccevoit à. ce titre, si ce n’est pour c.anse d’,lliments.

Il ne peut èh-e nomrué tuteur, ni concourir aux opêraûons l’elatives à la tutelle.

11 ne peot être témoin dans on acte solennel et ;i.uthcntiqne, ni être 3drnis it. porter tên1oig11age en justice. Il ne peut procéde1· eu jusl.icc, oi en dê.(cndant, ni en demandant, que sOU$ le nom et par le rninislère d’un curateur spécial, qui Jui e$t nommé par le h·ibun.al où l’action c :.t portée. Il est incapable de contracter un mariage qui produise aucun effet ch·il. Le mariage qul :ivait contracté précédemment e :,t di"°us quant li tom ; ses effets ch-ils.

Son tpou !>c et ses héritier~· peuveut exercer respecti’ement les droits cl ~ c1ious au.xqm :ls sa mort naturelle <lonnerait ou,•ertare. Le même principe s

1

ipplic-1ue lol’sqne Ct5 parties cl1articles commencent par

clcs ,0

, 2°, 3°,..ctc., quoique les alinéas soient te.rmiuês pa.r des points--vfrgole.s . -

On énoncera dan ::. 11acte de marfoge,

c0 • Les prêuoms, noms, professions, âge$, lietU. de naissance et domi• cites des êpoux ;

2°. S’il$ sont majeurs ou minenrs ;

3°. Les prénorns, noms, profos.i :.ion.s et domiciles <le.s pères et mères ; ’,

0

te coo~ntemeot des pères et mères ► 3.ieul.s et aïeules, et celui de la famille, dans les c :i.s ol1 ils : ;Ont 1·er1ois ; 5°. Les actts rc.spectuenx, .s’il en a été rall ; 6°. Les public :itiono ; dnns les din :r~ domicilei ; 7°. Les oppositions, s’il y en a eu ; la maiu-levée, ou la mention qu’il n’y a point eu d’opposition ;

8° . L, dèclaration des contractants de se prendre pour époux, el le prononcé de leur uuion par l’officier public ;

!)0 

Les préno m, , noms, ,âges, profe.s. ~ ion.s et domicHe.s de-5 témoins , et leur JécJ :u-ation .s’il :; sont parents ou alliê.s des parües, Je <jucl côté et

, quel degré.

Tous ce.s exemples contiennent des pen~i-cs Lien précises lerO :Unèes par nn point, et des ~linia..s bien dl5tinclt, quoique arrètt"s seulement pnr des poinl.$-virgules. Le jeune tl... ve se farniliarbera aisément 1a la Y.’lriatîon de ces . ,igoes, lorsqu’il comprendra Lien ce qn’il ’"eut ccrire, et qu’il mettra la oins { :rande attention â furruer toutes les dh·i ~ions de ses p< :~ée~. .

li est une muhitmlc Je cir<’OAstanccs 0 l’alinéa est néceMaire : son"ent il est l’effet dt. : la distractioa ; d’autres fois i) est ln suite du go1’1t et cle la p1 êei• sioo dans sa compoaition ; mais toujool’s il doit être, comme le :, autre, signes, formé a-rec réser, ;e et distinction. ART. ’l.rll. - E :umple.s du place.ment de la.pareflthèsa (),du.tiret-, tlcJ cuiilemets IO" », el des étoiles Oil aslÙÎJ’flleJ •u. Comme ces divers signes ne sont cmployCs que pont r(gulariser certain.s p :i~s :igcs, et qu’ils sont opposés aux autres bigues, en ce qu’ils ne font que foire dive,·sion c.lans les t>hr3.SeS par une interruption momeotant’c, j’ai cru devoir les réunir dans un .seul article. Leur apposition cl :1ns le langage est presqne abandonnée dans ce moment. Les :.lulem-s en sê.nl-ral ih·itcut les parenthèses, le tiret et les suillemets, le plus pos~il,le : les .isté.. risqnt !.s ue sont guère en usage qae pool" des distioctiom qui peulent se f :i.fre a,•ec <les clù.Jll’es, on ne servent que pour abréger certains uoms dont on oc marque que fa lcure initiaJe. Cependant, conv :.incn que Je go1it d’aujourd’lmi 11ïnllue pas assez pout le.s proscrire entièrement, puisc1u 1

a e :i.t

<les circonstances oit ils sont <le la plos grande utilitê, je 11ai5 donner une légère e.xplication des endroits où ces sigucs doiveut t :tt·e employés. § I". Emploi de la parent/1,se ().

D. A qnel ust1ge est réser’é le signe qnc ,•ou$ nommez parentl,èse ? R. La parenthèse est rdervêe poa1· renfcr1oer quelque applica1ion qni forme nn retou1·, un r.lppc :l sur un objet qu’on a,·ait perdu de ,~ue I

qui

interrompt la cootiuuitê de la phra !Se ; elle sert à enclaver Je nom d’un homme que la phr :isc ne cléi :.igne pas cJle.mè :me gr :unumticalement ; elJc s’emploie ponr renfermer le s igne qui renvoie à une note . :soit nu b :i.s de la p ::ige , soit à la Liu. du "olume.

— Rcg.11 ·dc :r. un peu, s’écria sur c-ela 1, Larncnille, combien il foot faire de dépense :, et meure clc choses en œuvre pour avoir l’a,•antage, je ne dis pas cle diverti• ( car l’entrepl"ise ne serait p :t$ bun1aiae) , m.3is d’ennuyer 111. Théophraste.

Qnelque temps avant cet auteur, deux cêlèhres écrivains ( ~tins comp• ter les auu·es) ont donné à leuu e.xpressious toute la force qu’elles pou-- ,•aieut .souffrir en sardant fa r~ison.

A près avoir dêrluit de tons ces faits les raisonnements les plus ja :i.tes, je crois ulile de von.s rappeler, me"ieurs, que la non-Yalenr élablie par la déprêci :,tion du papier ( ce qni ne ponvait e~ister li J’Cpoqoe précêùcntr :) n’avait aucune conlestation à foire craindre. -

L ?rsc1ue le meilleur des rois (Henri IY), npt-ès avoir soomis la capitale de ses J ::tat.6, etc. , etc.

— Dien 1)e voulait pas la mort de son ser"iteur (Jonas II) ; il permit, etc, -

Aprè3 a,·oir long•tcmp.s errt ~ur ce :; plages, l’info1 ttrnê p :.- n·int (continue l’historien), malt,ré les d ::mg-ers qui renvhonn :1icut, à se mettre à l’ :.bri.

Que faire en ce séjour ? Quelle cx.i5tCoce (,) espérer ? A peine pourrons-nous jouir ùe.s fruit :, priut :i.nicr$ (2) : la ch ::i~ même n’offre rien d’3gré,1ble d3ns cc s,~jour (3).

-Rieu n’est plu~ riant qoe ce pa~sage : on rtm :irqoe de5 ,...ucs piuorc~ ques, des sources d’eaux ,·i,·es, et des buis enchanteurs. ( ~ote Je l’èditeur.) ll faut toujoars placer la virgule :tpl’è5 la dernière parenthèse louqntt ce (fUÏ e~t 1·c11formê dans le$ p :thmthi :st !> appal’tient à la phrase pricédente, r ?ais ,_ Jo1~ ::,<p1e cc qu~ est 1·e ~ermé Jaus les parcruhè~t .s ~t indépend :mt tle l exphc~t.100 ou de 1exum ;111on de la phl’ :tSC :, il f.aul 1uettre un point avant la premh :re p :ire111hcse. Loo l"emarquera I en outre, que toutes lcj ponctuations e1,nployées dans le$ sens divers de cc qul est renfcl·mé entre les crotbets, ne peuvent faire proscrire les signh o :1tureh de la phrase, et que, quao<l mème il y aurait un poiut à ln ûn de ce ~ens accessoire :n·.,nt J.t derni ~re parenthèse, il faudrait en placer uo :i.utre nprcs cette 1

m~mc p :u-en-

thc)e, parce que l’an .sel’t ù tenninet· fa phra.w qui e11trtcoope, et l’antre termine la phrase entrecoupée. La meilleure rai. :soo qui pu.i’lse autol’.i.ser ccue iu :mitfe, e

1

c’il que suuvent ce qni est enfermé est termine par no point, et quprès 13 dernière parcnthè- :;c, le be-soin n’exigeant qu’une ,·itgu )e uu un point-,·irsule, ces 5isoes :C pbc~nl toujuuns main-ré Je point m~ ~,·ant la dernicre patenthè.~e t qui n ’til {fUC }e signe a<laprt ! j une ternunanon de pbra., ;.e, formt :c dt : plu~ieur~ p :ir1ic.’I, et fJUi se trouve eocl :i,·èe <la.ru ; le : deux parenthè :-"(.l"S ; -de m~mc tJUe le point c.l’abrê,·fation :.ux etc. etc. , ne doit point ex.clore la virgnle apre.s . ’

~ Si vo~s ai1nez le ! ;axofr joint iA J’cloquence ( voire go,)t J.t..- icMns ne doit pas ,·aner ; YOUS l’a.n•i. exprimé Jau :; votre deruier di !)cour. !I re~etvez .

1,

tonte votre attent.Jo11 pour celui qui padel’ :t aprt'> moi. -

Qnelqne temps :ip1e on se t.rou,·c ,n compagnie ( soo"ent compo-. te <le gen.s jgnorant :;, etc. ; ; la convers.arion ~ ·c : ogase I Cl<’•