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douceur infinie, contre laquelle il m’eût été impossible de résister, inonda mon cœur. Non ! jamais je ne pourrai oublier un tel moment !
Tout à coup des voix éloignées parvinrent jusqu’à nous :
— Madame M***, Nathalie ! Nathalie !…
Vivement, elle se leva et silencieusement s’approcha de l’endroit où j’étais couché. Elle se baissa ; je sentis qu’elle me regardait en face ; mes cils palpitèrent. Ah ! quel effort pour ne pas ouvrir les yeux et continuer à respirer avec la même égalité paisible ? car les battements précipités de mon cœur m’étouffaient. Son souffle ardent me brûla la joue ; elle approcha son visage tout près du mien, comme si elle eût voulu m’éprouver. Enfin un baiser effleura la main que j’avais posée sur ma poitrine, et en