Page:Doyle - Les Aventures de Sherlock Holmes.djvu/81

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avec la même simplicité. Un lit de camp, une petite étagère pleine de livres, livres de sciences pour la plupart, un fauteuil près du lit, une chaise en bois contre le mur, une table ronde et un grand coffre-fort étaient les principaux meubles de cette pièce, dont Holmes fit lentement le tour, examinant chaque objet avec la plus soigneuse attention.

— Qu’y a-t-il, là-dedans ? demanda-t-il en frappant sur le coffre-fort.

— Des papiers d’affaires de mon beau-père.

— Ah !… Vous les avez vus ?

— Une fois seulement, il y a quelques années. Je me rappelle que c’était plein de paperasses.

— Il n’y aurait pas un chat dedans, par hasard !

— Non. Quelle drôle d’idée !

— Mais, voyez donc ça !

Il montra une petite soucoupe, pleine de lait, qui était déposée sur le coffre.

— Non, nous n’avons pas de chat ici. Mais nous avons une panthère et un babouin.

— Oh ! oui ; évidemment ! La panthère, au fond, n’est qu’un fort spécimen de l’espèce féline. Mais une soucoupe de lait ne saurait lui suffire, j’imagine. Il y a là quelque chose dont je voudrais m’assurer.

Il s’accroupit devant la chaise en bois, et en examina le siège avec la plus grande attention.