Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/173

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

V

L’ABBAYE DE GRANGE


Par une matinée de forte gelée de l’hiver de 1897, je fus réveillé en sentant une main qui se posa fortement sur mon épaule. C’était celle de Holmes qui, tenant son bougeoir, s’était approché de moi. Son visage avait une expression à laquelle il était impossible de se méprendre et je compris qu’une nouvelle aventure commençait.

— Allons, levez-vous, Watson, il y a du nouveau… pas un mot… habillez-vous vivement et venez !

Dix minutes après, nous montions dans un cab qui nous conduisait à travers les rues silencieuses à la gare de Charing-Cross. L’aurore commençait à peine à se dessiner ; de temps en temps, nous dépassions un ouvrier