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L’ÉGYPTE ET LE CANAL DE SUEZ.

viii. — M. Ferdinand de Lesseps.

Nos lecteurs ne s’attendent pas à ce que nous les fassions assister à la marche de cette œuvre gigantesque qui nous saisirait d’admiration et de surprise, si nous en lisions le récit dans l’histoire de l’antiquité, et que notre temps a vu s’accomplir sans trop d’étonnement, accoutumé qu’il est aux audaces de la science moderne.

Il nous suffit d’avoir indiqué dans quelles conditions s’est produite l’idée-mère de cette noble entreprise ; quel appui elle a rencontré chez un grand prince et chez son successeur, quels éléments de réussite lui sont venus en aide, et, d’une autre part, quels obstacles lui ont été suscités et comment elle les a surmontés.

Arrivant tout à l’heure au résultat obtenu, nous montrerons les deux mers se rencontrant et mêlant leurs eaux sous les yeux attentifs de plusieurs souverains et des délégués de la science, des lettres et de l’industrie du monde civilisé.

Mais entre ces deux récits, ou plutôt entre les deux parties d’un même récit auquel il ne manque