teinture d’aloès. Si ces moyens ne suffisent pas, on a recours à la cautérisation objective ; on injecte de l’eau de Goulard ou une solution de nitrate d’argent cristallisé dans les cavités nasales, et enfin, s’il n’y a pas du mieux, on livre les malades à l’équarrisseur.
Infection purulente. — Quand une pareille complication se manifeste, c’est ordinairement vers le milieu de la maladie, alors qu’il y a des sétons ou un trochisque qui suppurent. En pareil cas, il faut cesser les saignées, recourir aux toniques et aux résolutifs dont j’ai parlé plus haut.
Pneumonie. — Le traitement doit être très-énergique quand survient cette complication ; des électuaires avec de la réglisse ou de kermès minéral, un large vésicatoire sur les parois thoraciques, tels sont les principaux moyens de remédier à cette affection.
Éléphantiasis chronique. — Lorsque la maladie est arrivée à la période de chronicité, l’état dans lequel se trouve le sujet indique assez que le traitement doit être modifié. Comme le praticien a affaire ici à un état général de faiblesse, à des lésions de nutrition, il faut qu’il substitue à la diète des aliments toniques, nutritifs, tels que les farineux, les grains ; les préparations ferrugineuses sont aussi indiquées en pareil cas. À l’intérieur, on administre des médicaments fondants, l’iode, l’arsenic par exemple.